Droit de vote des étrangers : "Un élément puissant d'intégration? Non" dit Valls<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le ministre de l'Intérieur estime que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte" de la société.
Le ministre de l'Intérieur estime que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte" de la société.
©Reuters

Réserve

Manuel Valls affirme que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte" de la société.

Manuel Valls se démarque dans ses prises de position. Au PS, le ministre a toujours osé se démarquer. Ce lundi, il réédite sur le sujet du droit de vote des étrangers. Dans le "Monde", Valls estime que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte" de la société. Une conviction forte alors que 75 députés socialistes ont appelé François Hollande à tenir rapidement cette promesse de campagne.

"Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non", déclare le ministre de l'Intérieur au Monde daté de mardi. "Ça n'a pas la même portée qu'il y a 30 ans. Aujourd'hui, le défi de la société française est celui de l'intégration". "Attention à la jonction droite-extrême droite sur ce sujet. Il faut bien évaluer les conséquences d'un référendum, pas seulement en termes de résultats mais aussi de déchirure dans la société française", met en garde Manuel Valls dans le quotidien.

"Ce débat risque de provoquer des fractures. Dans un moment de crise, on voit bien comment cela peut être utilisé, agité", dit-il. Dans leur appel, les signataires soulignent que les sondages montrent que l'opinion française est favorable en grande majorité à cette mesure. Ils disent que "le temps presse". "Cette mesure changera la nature du corps électoral en France. Loin d'être votée à la va-vite, elle doit au contraire être discutée publiquement pour en expliquer la portée et sa contribution à une République réconciliée avec ses citoyens", lit-on dans l'appel. Face à l'argument de la droite qui craint un vote communautaire, les députés PS répondent "que c'est au contraire l'inégalité de traitement entre l'élu et ses administrations qui favorise une organisation communautarisée de la société".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !