« Bordélisation du pays » ?
« Droit à la paresse » : à l’Assemblée nationale, Sandrine Rousseau plaide pour le droit à la retraite à 60 ans
Sandrine Rousseau a défendu depuis l'hémicycle le « droit à la paresse » lors du premier jour de l'examen de la réforme des retraites. La députée EELV appelle à « la diminution du temps de travail » et au « partage des richesses ».
Sandrine Rousseau s’est exprimée à la tribune de l’Assemblée nationale dans la soirée de lundi sur le projet de réforme des retraites du gouvernement. La députée écologiste a lancé un appel à « la diminution du temps de travail », « au partage des richesses », « à prendre soin de nous et de notre environnement », ainsi qu’« au ralentissement », selon des informations de BFMTV.
Sandrine Rousseau a comparé la réforme des retraites au naufrage du Titanic :
« C'est bien la troisième classe qui est submergée en premier et ensuite c'est tout le bateau qui sera perdu. Et on connait la fin, c'est en majorité les riches qui ont des places sur les canaux. (…) Mais nous vous empêcherons demain et les autres jours d'accaparer notre bien commun: la retraite ».
Citant Paul Lafargue, auteur du Droit à la paresse en 1880, Sandrine Rousseau a indiqué que la retraite était nécessaire « pour les classes ouvrières, précisément parce qu'elle permettait de contraindre les bourgeois à arrêter de surconsommer. (…) Oui nous en sommes là. (…) Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans ».
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