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Dordogne : une employée communale de 30 ans envoie des lettres d'amour à un enfant de 9 ans
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Comme le relate Sud Ouest ce mardi, une vingtaine de lettres ont été retrouvées dans la chambre de l'enfant dans lesquelles elle avoue son envie "d'avoir quatre enfants" avec lui.

C'est une histoire à faire froid dans le dos. Glauque. Selon des informations du journal Sud Ouest, en Dordogne, une employée municipale a inondé un enfant de neuf ans de lettres d'amour. Elle voulait, entre autres, "avoir quatre enfants" avec lui. Concrètement dans les colonnes du quotidien régional, les parents du garçonnet racontent avoir trouvé 23 lettres sulfureuses dans lesquelles cette jeune femme de 30 ans, qui travaillait dans l'école de l'enfant, évoque notamment ses rendez-vous avec le garçon, les baisers qu’ils avaient échangés et son envie "d’avoir quatre enfants" avec lui. 

Dans un premier temps, ces lettres laissent penser à des écrits d'enfant, tant le vocabulaire et l'orthographe sont vagues et parfois inexacts. Sur du papier enfantin, rose ou bleu, cette femme dessinait en effet des cœurs et décrivait ses rencontres avec le garçonnet et ses envies. "Elle est même allée jusqu'à proposer à mon fils de fuguer avec elle", assure à Sud Ouest, Magali, la mère du petit.

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Depuis, une plainte a été déposée. Le petit garçon a été entendu par les gendarmes de Périgueux mais est resté silencieux. L’employé a reconnu les faits mais n’a pas su les expliquer. Une expertise psychiatrique a écarté toute anomalie mentale. Le vice-procureur a fait un simple rappel à la loi tout en se disant prête à ouvrir une enquête si le garçon venait à étendre son témoignage.

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Mais à Sud Ouest, les parents s'insurgent et estiment que ce n'est pas suffisant. Ils expliquent en effet que leur enfant est devenu "exécrable, ingérable et très agressif" depuis plusieurs mois. "Elle a brisé son enfance. En un an, on a vu son comportement changer du tout au tout" s'emporte Magali. De son côté l'avocate de la famille, Me Nathalie Landon, se dit "scandalisée". "Si c'était un homme qui avait eu ce comportement, est-ce que le traitement du dossier aurait été le même ? Je ne pense pas. Quel est le parent qui pourrait tolérer de tels actes ?". 

lu sur Sud Ouest

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