Donald Trump évoque une possible" option militaire" au Venezuela<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Donald Trump évoque une possible" option militaire" au Venezuela
©

Sheriff of the world

Caracas a condamné cette menace, la qualifiant d"acte "de folie" et de "suprême extrémisme".

Un président américain qui montre à ce point ses muscles, ce n'est pas très original, mais cela faisait quelques années que ce n'était pas arrivé. Vendredi, Donald Trump, déjà engagé dans un bras-de-fer avec la Corée du Nord, a déclaré que Washington envisageait une opération militaire pour ramener le calme au Venezuela. "Nous avons de nombreuses options pour le Venezuela, y compris une possible option militaire si nécessaire", a affirmé le patron de la Maison Blanche, lors d'un échange avec des journalistes dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il se trouve actuellement en vacances.

"Nous avons des troupes dans le monde entier qui sont parfois très loin. Le Venezuela n'est pas très éloigné et les gens souffrent et les gens meurent" a-t-il poursuivi, entouré du secrétaire d'État Rex Tillerson et de l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley. Le Pentagone a toutefois indiqué ne pas avoir reçu d'ordre en ce sens de la part du président américain. 

Le ministre de la Défense du Venezuela, Vladimir Padrino, a estimé que cette menace était un "acte de folie. C'est un acte d'extrémisme suprême, a déclaré vendredi, à la télévision nationale. En tant que soldat, je me tiens au côté des forces armées du Venezuela et du peuple". Quant au président Nicolás Maduro, mis au ban de la communauté internationale, il avait promis la veille de répondre "les armes à la main" à une agression américaine.

Le pays d'Amérique Latine connaît une crise politique sans précédent. L'ONU a dénoncé la semaine dernière «un usage excessif de la force» lors des manifestations hostiles au pouvoir. Des manifestations au cours desquels plus de 120 personnes sont mortes ces quatre derniers mois.

Lus ur le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !