Donald Trump : "d'autres pays vont quitter l'Union européenne" après le Brexit<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Donald Trump : "d'autres pays vont quitter l'Union européenne" après le Brexit
©AFP

Prévisions

Le futur président américain a donné une interview, sans filtre, au Times et au Bild pour évoquer, à sa façon, le vieux continent.

"Donald Trump est Donald Trump, et assurément je peux vous dire que cette conversation est l’entretien le plus étonnant que j’aie jamais fait" raconte Kai Diekmann, rédacteur en chef de Bild. Effectivement, celui qui est sur le point d'être intronisé président des Etats-Unis a donné une interview au journal allemand ainsi qu'au Times britannique. L'occasion de préciser ce qui lui plait dans ces deux pays dont sont originaires ses ancêtres. "Je suis très fier de l’Allemagne, et l’Allemagne est quelque chose de très particulier. (…) J’aime l’ordre. J’aime quand les choses sont bien rangées. Les Allemands sont connus pour ça, et moi aussi. Et j’aime aussi la force." Mais il en profite aussi pour tacler le pays : "Quand on va sur la 5e Avenue [à New York], on voit que tout le monde a une Mercedes garée devant chez lui, pas vrai ? Or le fait est que vous [les Allemands] êtes très injustes avec les Etats-Unis. Combien de Chevrolet avez-vous en Allemagne ? Pas beaucoup, peut-être aucune, dehors on n’en voit pas une seule. Ça doit marcher dans les deux sens. Moi je veux que ça soit juste. (…) Vous pouvez fabriquer des voitures pour les Etats-Unis, mais vous devrez payer 35 % de taxes sur chaque voiture qui entre aux Etats-Unis." Quant au Royaume-Uni, il souligne ses attachements avec l'Ecosse (sa mère en est originaire) : "Les Ecossais sont aussi réputés pour respecter l’argent. Moi aussi j’ai beaucoup de respect pour l’argent. Seulement je dois en gérer beaucoup, c’est mon problème."

Au-delà de ses quelques clichés, Donald Trump a surtout tancé Angela Merkel, pour sa position sur les migrants. "Nous ne voulons pas que des gens de Syrie viennent chez nous, des gens dont nous ignorons qui ils sont", explique-t-il. "Je ne veux pas faire comme l’Allemagne. A ce propos, je dois dire que j’ai beaucoup de respect pour Merkel (…) Je la respecte et je l’apprécie. Mais je pense que c’était une erreur. Les gens font des erreurs, mais là je pense que c’en était vraiment une grave." Il est aussi revenu sur l'Otan qu'il juge "obsolète" et sur les sanctions contre la Russie qu'il condamne.

Toujours plus polémique, il assure que d'autres pays vont quitter l'Union européenne" après le Brexit. "Les individus et les pays veulent leur identité. Les Britanniques voulaient leur propre identité. Je pense sincèrement que s’ils n’avaient pas été contraints de prendre tous ces réfugiés – avec tous les problèmes qui vont avec –, alors il n’y aurait pas eu de Brexit. Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase."

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !