Disparition de Fiona : un suspect nie, l'enquête reste au point mort<!-- --> | Atlantico.fr
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Cela fait plus d'une semaine que la petite Fiona a été enlevée
Cela fait plus d'une semaine que la petite Fiona a été enlevée
©Reuters

Les investigations continuent

Les enquêteurs étaient sur la piste d'un ancien ami de la mère, un Algérien de 34 ans, contre lequel elle avait porté plainte, en mai 2012, pour "viol et séquestration". Ce lundi, celui-ci a nié les faits.

Cela fait plus d'une semaine. Plus d'une semaine de souffrance, d'interrogations, de douleur... Plus d'une semaine que la petite Fiona a été enlevée à Clermont-Ferrand. Depuis, rien ou presque. Les enquêteurs semblaient suivre avec sérieux la piste menant à un Algérien, ancienne connaissance de la mère. Mais ce lundi, cet homme a exclu toute implication, dans une interview publiée sur lamontagne.fr.

Je ne suis pour rien dans cette histoire, "ni de près ni de loin", confie Adel Souissi, 34 ans, dans une interview téléphonique diffusée sur le site du quotidien régional La Montagne. Interrogé sur le fait qu'il était prêt à revenir en France pour se justifier dans cette affaire, l'homme, basé à Constantine, en Algérie depuis plusieurs mois, répond par l'affirmative. Il figure parmi les pistes étudiées par les policiers dans le cadre de la disparition de la fillette en raison des accusations de viol et séquestration portées à son encontre par la mère de Fiona, Cécile Bourgeon, dont il aurait pu ainsi vouloir se venger. Il s'en défend là aussi, affirmant "c'est pas vrai, c'est une copine" d'un soir.

La petite Fiona a disparu dimanche 12 mai alors que sa mère, enceinte de six mois, s'était brièvement assoupie dans ce parc très fréquenté. L'enquête se poursuit tous azimuts tandis que les deux parents, séparés, se sont chacun portés parties civiles. Alors qu'une procédure "alerte-enlèvement" n'a pu être activée en l'absence de témoignage concret, une information judiciaire a été ouverte dès mardi pour "enlèvement et séquestration".

Après avoir passé à plusieurs reprises le parc au peigne fin, sans succès, les enquêteurs se sont penchés sur une première piste, un témoin assurant avoir vue Fiona en compagnie d'un homme âgé à Villeurbanne (Rhône). Mais elle a rapidement fait long feu. Sans exclure les autres pistes, ils s'intéressent désormais à l'entourage de la mère et du père de Fiona. "Il n'y a pas de raison de mettre en cause la parole de la mère", avait  assuré mardi le procureur de la République, Pierre Sennès. Celui-ci a organisé vendredi une première reconstitution dans le parc en présence de Cécile Bourgeon, de son avocat et des deux juges d'instruction en charge du dossier. La mère de Fiona a ainsi retracé ce qu'elle avait fait après avoir constaté la disparition de sa fille en se réveillant de sa sieste. Une démarche jugée "totalement indispensable" par son avocat, Me Gilles-Jean Portejoie.

Voir l'interview

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