Disparition de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres : le suspect nie les faits, des complices recherchés<!-- --> | Atlantico.fr
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Le suspect interpellé dans le cadre de la disparition de 52 kilos de cocaïne dans les locaux de la PJ nie les faits
Le suspect interpellé dans le cadre de la disparition de 52 kilos de cocaïne dans les locaux de la PJ nie les faits
©REUTERS/Christian Hartmann

Enquête

Arrêté samedi à Perpignan, il s'agit d'un policier de la Brigade des stupéfiants qui a été suspendu "à titre provisoire" par Bernard Cazeneuve.

L'enquête sur la disparition de 52 kilos de cocaïne au cœur du mythique 36 Quai des Orfèvres avance. Mais plusieurs interrogations demeurent. Et non des moindres. L'homme interpellé samedi est-il  réellement l'auteur du vol ? Si oui, a-t-il agi seul ? Où se trouve la drogue ? Comment un tel vol a-t-il pu être commis au sein même des locaux de la police judiciaire ? Autant de questions sans réponses à l'heure actuelle alors même que le brigadier de 34 ans arrêté à Perpignan était toujours en cours d'audition dimanche matin dans les locaux de l'IGPN, la police des polices, à Paris. 

Depuis le début, le suspect, qui selon Le Parisien, alors qu'il était en vacances avait appelé plusieurs collègues ces derniers jours pour connaître l'évolution de l'enquête, nie les faits qui lui sont reprochés. Pourtant, le témoignage d'une jeune femme et des images de vidéosurveillance le mettrait en cause. En effet, il aurait été "vu entrant dans les locaux avec deux sacs  et en ressortant peu après et ce dans la nuit du 24 au 25 juillet".

Autre fait qui intrigue les enquêteurs. Comment le suspect aurait-il pu se procurer les clés qui permettent d'accéder à la drogue ? Un mystère d'autant plus épais que, selon le JDD, seuls trois policiers - chef de service, adjoint et chef d'état-major - sont possession de ces clés. Dès lors se pose la question d'éventuels complices. Car comment expliquer aussi, qu'une fois la drogue récupérée dans la salle des scellés, le suspect ait pu s'échapper sans se faire repérer.  Seule certitude : deux semaines après l'arrivée de la drogue à la PJ, l'homme arrêté samedi avait demandé à accéder très brièvement à la salle des scellés. 

Ce brigadier est considéré comme "quelqu'un de confiance", plutôt "passe-muraille", selon des sources policières relayées par Le Parisien, mais beaucoup "se posent des questions sur son attitude récente". Selon les premiers éléments d'enquête, il serait "propriétaire de sept appartements" à Perpignan. Un train de vie qui intéresse les enquêteurs et des complicités ne sont pas exclues "voire même dans la police" mais pas au "36", assurent ces mêmes sources.


Disparition de cocaïne au 36: "Un imbécile...par BFMTV

S'il nie les faits, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a tout de même décidé samedi de le suspendre de ses fonctions. "J'ai décidé immédiatement, à titre conservatoire, de suspendre cebrigadier de police", a-t-il déclaré lors d'une brève déclaration place Beauvau. "Si l'enquête devait confirmer son implication, et dès que j'aurai connaissance des conclusions de cette enquête, je prendrai toutes les sanctions et autres dispositions nécessaires".

Lu sur Le Parisien

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