Discrétion et sobriété pour les funérailles de Fidel Castro<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Discrétion et sobriété pour les funérailles de Fidel Castro
©AFP

Adios

Les funérailles de Fidel Castro n'ont pas été retransmises par la télévision d'Etat.

Après neuf jours de deuil, les Cubains ont fait leurs derniers adieux à Fidel Castro ce dimanche. Les cendres du dictateur cubain, qui aura régné en maître sur l'île pendant plus d'un demi-siècle, ont été placées au cimetière Santa Ifigenia de Santiago, dans une grande pierre blanche de 2,5 mètres de haut environ, derrière une plaque de bronze carrée sur laquelle a été sobrement gravé son nom "Fidel Castro".

Cette pierre se trouve symboliquement entre le mausolée de José Marti, premier président de Cuba après son indépendance, et celui dédié aux victimes de l’attaque ratée de la caserne de la Moncada à Santiago en 1953, considérée comme l’acte fondateur de la révolution cubaine. 

Les médias étrangers ont été tenus à distance de la cérémonie, qui n'a pas été retransmise à la télévision d'Etat. La ministre de l'Economie Ségolène Royal, seule représentante d'un gouvernement européen avec le grec Alexis Tsipras, a déclaré à l'AFP :  "Il n’y a pas eu de discours, c’était très sobre. Il y avait les officiels (..) et puis ensuite toute la file qui attendait pour déposer une rose." Une trentaine de personnes assistaient à la cérémonie.

Ces funérailles avaient été précédées d’une courte procession des cendres de Fidel Castro vers le cimetière. Samedi soir, Raul Castro a juré, devant les cendres de son frère, de "défendre la patrie et le socialisme" et a annoncé qu’aucun lieu ni monument ne porterait le nom de Fidel Castro à Cuba dans l’avenir. "Le leader de la révolution rejetait toute manifestation du culte de la personnalité et a été constant dans cette attitude jusque dans ses dernières heures", a-t-il expliqué.

Lu sur Radio 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !