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Des agents secrets russes défèquent au domicile d'un diplomate américain
©Reuters

Guerre froide

Les services secrets russes multiplient les harcèlements le plus divers à l'encontre de la diplomatie américaine, rapporte le "Washington Post" le 27 juin.

Les services de renseignement et d'espionnage russe mènent actuellement une campagne de harcèlement vis-à-vis de diplomates des États-Unis à Moscou et dans d'autres villes du continent européen, rapporte le quotidien américain The Washington Post ce lundi.

Les dignitaires les plus visés sont des membres de l'ambassade des États-Unis et certains de leurs proches, à tel point que le secrétaire d'État des États-Unis, John Kerry, a demandé au Président de la fédération de Russie Vladimir Poutine de mettre un terme au plus vite à ces actes de menace et d'intimidation.

Le chef du département d'État chargé des Affaires étrangères fait particulièrement référence à une réunion d'ambassadeurs des États-Unis à Washington, après laquelle certains d'entre eux ont rapporté, via des notes confidentielles auxquelles le Washington Post a pu avoir accès, des actes graves de harcèlement répétés de la part des services secrets russes.

Certains actes sont "classiques" : suivre une personne ou un membre de sa famille partout, s'inviter à un évènement de son cercle privé, ou "acheter" des articles assassins à la presse.

D'autres le sont beaucoup moins : des violations de domicile, au cours desquelles les intrus étaient repartis après voir déplacé les meubles, allumé toutes les lumières et appareils électriques… ou laissé des excréments sur le tapis du salon.

À Moscou, les ambassadeurs américains ont eu droit à des pneus crevés, ou à des contrôles de Police répétés et inopinés. L'un d'entre eux, Michael McFaul, a été chahuté par des manifestants payés par le gouvernement russe, et ses enfants ont été suivis sur le chemin de l'école.

Ces menaces restent toujours distantes, sans rentrer dans des méthodes maffieuses ou s'en prendre directement aux personnes visées. Et ce n'est pas la première fois. Selon les différents rapports des services secrets américains, lors du premier mandat du Président Obama, ce n'est pas l'attaché américain à la défense à Moscou qui avait été assassiné, mais son chien, chez lui.

Les derniers actes de harcèlement russes se sont renforcés toutefois, note le Wahington Post, depuis l'intervention de la Russie en Ukraine en 2014, après laquelle les États-Unis avaient mis en place un ensemble de sanctions à l'égard d'officiels russes et d'entreprises proches de Vladimir Poutine.

Lire aussi : Pendant ce temps, en Ukraine... les combats font toujours rage, bien qu’on ne parle plus que de la guerre en Syrie

Lu sur le Washington Post

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