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Depardieu en Belgique : Ayrault revient sur ses propos, la gauche en remet une couche
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Ils sont fous ces Gaulois

Jean-Marc Ayrault s'est défendu ce lundi d'avoir traité Gérard Depardieu de "minable". D'autres membres du gouvernement s'en sont pris à l'acteur français.

Alors que la polémique enfle, Jean-Marc Ayrault a tenté de revenir sur ses propos, ce lundi. Le premier ministre s'est défendu d'avoir traité Gérard Depardieu "de minable" promettant que ce qualificatif était utilisé pour décrire le comportement de l'exilé fiscal. En marge d'un déplacement à Clermont-Ferrand, il a répété : "je n'ai pas traité de minable M. Depardieu. j'ai dit que ça avait un côté minable effectivement" avant d'en appeler "à l'esprit de patriotisme, il est bien utile dans ces périodes où parfois les valeurs se perdent de revenir à l'essentiel". "Mon message essentiel est celui-là : quels sont les Français qui ne participent pas à l'effort collectif par leurs impôts ? Qui y échappe ? Très peu de gens! Ceux qui le décident ! Est-ce qu'ils ont raison, est-ce que c'est à eux qu'il faut donner raison ?", a demandé Jean-Marc Ayrault.

Si Jean-Marc Ayrault adoucit ses propos, d'autres personnalités de gauche ne ménagent pas l'acteur. Pour Claude Bartolone, Gérard Depardieu "devrait se souvenir d'une chose, c'est que, quel que soit son talent, s'il n'y avait pas eu le cinéma français, il n'aurait jamais été la vedette que l'on connaît aujourd'hui" avant d'ajouter "et pourquoi je dis cela, parce que c'est aussi ce que nous avons mis les uns et les autres fiscalement sur la table pour permettre au cinéma français d'exister qui fait de lui ce qu'il est".

Le ministre des relations avec le parlement, Alain Vidalies a quant à lui jugé les propos de l'acteur "très choquants". "Ce qui est à craindre avec cette déclaration-là, c'est que ce qu'il aimait dans la France, c'était le bouclier fiscal", a-t-il déclaré sur Radio J.

De son côté, Aurélie Filipetti s'est dite "tout à fait scandalisée". La ministre de la Culture a ajouté que "la citoyenneté française c'est un honneur, ce sont des droits et des devoirs aussi, parmi lesquels le fait de pouvoir payer l'impôt".

Lu sur Le Figaro

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