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Déficit budgétaire : il s'est encore creusé et franchit la barre des 27 milliards d'euros
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Le gouvernement prévoyait dans la loi de finances 2013 de ramener les déficits publics, dont le déficit budgétaire est la principale composante, à 3% du PIB en fin d'année, un objectif auquel il a renoncé.

Où cela s'arrêtera-t-il ? Difficile à dire avec exactitude mais le déficit du budget à la fin février s'est encore creusé dépassant les 27 milliards d'euros, selon les données publiées mardi par le ministère du Budget.

Les services du ministre du Budget indiquent que l'évolution des dépenses, en hausse de 1,3% à 64,4 milliards d'euros sur les deux premiers mois de l'année, "est conforme à la prévision de dépenses de la loi de finances pour 2013". Elle intègre une baisse de 7,3% de la charge de la dette de l'Etat, à 2,6 milliards, grâce à la faiblesse des taux de refinancement de la France. Les dépenses de personnel progressent de 0,4% à périmètre constant par rapport à 2012 et le prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne s'élève à 7,2 milliards au 28 février, soit un milliard de plus qu'un an plus tôt.

Dans le même temps, les recettes ont diminué à 44,1 milliards contre 45,4 milliards un an plus tôt, et ce malgré la forte hausse des prélèvements prévue dans la loi de finances 2013. Les recettes fiscales nettes sont restées stables à périmètre constant, à 43,4 milliards. Les rentrées de TVA accusent un recul de 0,3%, à 24,6 milliards, qui témoigne de l'environnement difficile pour la consommation, et le produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques a plongé de 18,1%. Mais l'impôt sur le revenu enregistre pour sa part un bond de 7,6% à 14,3 milliards.

Le gouvernement prévoyait dans la loi de finances 2013 de ramener les déficits publics, dont le déficit budgétaire est la principale composante, à 3% du PIB en fin d'année, un objectif auquel il a renoncé en raison de la faiblesse de la croissance en ce début d'exercice.

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