Déficit : François Hollande espère toujours un équilibre en 2017<!-- --> | Atlantico.fr
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Malgré la crise qui dure, François Hollande maintient son cap.
Malgré la crise qui dure, François Hollande maintient son cap.
©Reuters

Garder le cap

Le président a déclaré au Salon de l’agriculture que "la trajectoire est bien celle d'aboutir à un équilibre de nos finances publiques à la fin du quinquennat".

Pas de changement de cap à l’horizon. En visite au Salon de l’agriculture ce samedi, François Hollande a annoncé qu’il maintenait son cap et misait toujours sur un équilibre en 2017 malgré les sombres prévisions économiques publiées la veille par la Commission européenne.

Le président de la République a ainsi indiqué lors d’un point presse ce samedi que "la trajectoire est bien celle d'aboutir à un équilibre de nos finances publiques à la fin du quinquennat". Le pessimisme n’a donc pas lieu d’être selon François Hollande malgré les dernières estimations publiées par Bruxelles. La Commission européenne table en effet sur tout petite croissance hexagonale de 0,1% cette année contre 1,2% l’année prochaine quand le gouvernement espérait des taux de 0,8% et 2%. Quant au déficit, Bruxelles l’estime à 3,7% du PIB en 2013, donc bien au-dessus des 3% que s’était fixé le gouvernement.

François Hollande est bien évidemment revenu sur ces chiffres expliquant qu’ils prennent en compte "le ralentissement qui s'est produit dans toute l'Europe, voire même la récession", ajoutant que dans ce contexte plus que difficile, la France "fait moins mal que d'autres". La Commission a en effet indiqué que le déficit de l’Espagne a grimpé à 10,2% du PIB l’année dernière.

Le chef d’Etat français a également expliqué que "l'erreur serait de ne pas être sérieux. Nous serions immédiatement sanctionnés par nos partenaires européens, je ne parle pas des marchés. L'autre erreur serait de ne pas faire de croissance".

François Hollande a également tenu à rappeler que l’austérité ne résout pas tout : "Il n'y a pas besoin d'ajouter de l'austérité en 2013, il faut simplement tenir nos engagements. Déjà beaucoup a été demandé aux contribuables et aux administrations. Mais nous avons à donner des gages de sérieux budgétaire en 2014. Des économies devront être faites".

Lu sur Le Figaro

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