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Défense : Un manque à gagner d'un milliard d'euros
©Reuters

Budget

Depuis le 13 novembre la Défense a beaucoup d'objectifs à mettre en place, mais les rallonges budgétaires ne suffisent pas.

La Défense aujourd'hui cherche 1 milliard d'euros, et ne sait pas où les trouver. Après les attentats du 13 novembre, François Hollande a décidé d'annuler les coupes budgétaires prévues, et les opérations extérieures ont augmentées. La Défense avait obtenu une rallonge budgétaire de 3,8 milliards cet été, mais apparemment cette ralonge aurait été rognée d'1 milliard. La baisse du coût du carburant a joué à la baisse sur le budget de la Défense, mais la hausse des frais généraux est très importante. 

Il y a plusieurs enjeux. Notamment les soldes, puisque les réductions d'effectifs prévues auront lieu, l'entraînement, et également l'usure des équipements, très importante avec l'augmentation du nombre des opérations extérieures. "Les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) usent trois ans de potentiel en OPEX en seulement deux mois", écrit Michel Cabirol de La Tribune. "Les militaires ne s'entraînent plus ou presque en raison des trop nombreuses missions et du manque de disponibilité des équipements durement éprouvés par les OPEX et de leur usure prématurée, s'alarme-t-on au sein des états-majors."

Derrière cela, comme d'habitude, une bataille entre Bercy et la Défense. Bercy cherche toujours des économies et cherche toujours à récupérer de l'argent. Ici, Bercy argue de la baisse du prix du carburant pour demander à la Défense des ajustements budgétaires. Evidemment, le ministère de la Défense ne le voit pas de cet oeil. 

La Tribune

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