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Défense : La France en tête de peloton pour gagner "le contrat militaire du siècle"
©wikipédia

Cocorico

L'Australie remplace sa flotte de sous-marins.

La DCNS, groupe industriel français de l'industrie navale militaire, aurait le projet le "plus fort" pour remporter un important contrat d'armement avec l'Australie. Le pays austral renouvelle toute sa flotte de sous-marins, 12 navires au total, un contrat militaire appelé "le contrat du siècle." Trois pays sont en lice : la France, l'Allemagne et le Japon. 

Le Conseil de sécurité nationale du gouvernement australien s'est réuni hier pour examiner les recommandations d'un panel indépendant dirigé par Greg Sammut, amiral à la retraite australien très respecté. L'amiral a donné un briefing détaillé au Conseil, qui doit faire une recommandation au gouvernement, qui prendra la décision. Selon les informations du journal The Australian, le rapport aurait décrit le projet japonais comme "le plus faible" et le projet français comme "le plus fort." 

Il y a également des considérations politiques en jeu. Le Japon voit le contrat comme une partie intégrante de sa relation de défense avec l'Australie, qui ont des intérêts communs dans le Pacifique et sont des alliés proches. Lorsque Tony Abbott était premier ministre, il était pressenti que le Japon obtiendrait le contrat sans concurrence ; si l'Australie fait un autre choix, le premier ministre actuel, Malcolm Turnbull, devra rassurer le Japon que la relation de sécurité entre les deux pays continuera de se renforcer. 

Le projet de la DCNS implique de construire les navires sur place, avec une main d'oeuvre australienne. "Après 10 ans, il faut mettre à jour les appareils avec les avancées technologiques pour garder sa supériorité régionale. Pour cela, il ne faut pas seulement une base de données et de l'approvisionnement, mais également un savoir-faire et un savoir-pourquoi.", a expliqué Hervé Guillou, PDG de la DCNS.

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Lu sur The Australian

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