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Daniel Larribe, ex-otage au Mali : "On peut se considérer comme des miraculés"
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Témoignage choc

Libéré mardi 29 octobre, Daniel Larribe a livré quelques éléments sur ses trois années de détention au 20h de France 2.

Daniel Larribe, l'un des quatre otages français enlevés au Niger par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et libérés mardi 29 octobre, était l'invité du 20h de France 2 lundi 4 novembre. L'ex-otage a commencé par rassurer en affirmant "très bien" se porter, avant de rendre hommages aux deux journalistes de RFI capturés puis tués samedi au Mali : "Cette joie [de la libération] a été fortement affectée par le triste assassinat de vos deux collègues".

Détenu durant trois ans, Daniel Larribe a poursuivi : "On peut se considérer comme des miraculés, nous ne pouvons que nous féliciter de l'efficacité de toutes les équipes de négociation […] Nous serons vraiment heureux quand nos trois collègues, les trois autres otages du Mali, seront enfin libérés. Je pense aussi aux autres otages de la Syrie".

A la question, attendue, "Quelle a été la chose la plus difficile durant ces trois ans ?", il pousse un long soupir : "Je ne peux pas vous dire, parce que je me suis mis entre parenthèses. Je me suis cocooné […] J'ai résisté parce que j'étais passionné de botanique, j'aime le désert. […] Quand je commençais à avoir des idées négatives qui m'envahissaient, je les rejetais".

Ses conditions de détention semblent avoir été supportables. "Nous avons été correctement nourris, nous avons mangé ce que nos gardes mangeaient eux-mêmes", à savoir "des pâtes, du riz", et "parfois de la viande". "Nous vivions dans des cabanes que nous construisions", pour se protéger du soleil et des observations aériennes, "nous couchions à même le sol sur une couverture".

Ce qui lui a le plus fait peur durant sa captivité ? "L'aviation française", engagée dans l'opération Serval au Mali en début d'année, et les bombardements, parfois à un kilomètre seulement. Concernant les personnes toujours en captivité, Daniel Larribe a confié qu'"il se pourrait que l'on ait aperçu Serge Lazarevic".

Retournerez-vous dans cette zone d'Afrique, fini par lui demander David Pujadas ? "Peut-être, mais pas de si tôt !", lâche-t-il, sourire aux lèvres.

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