Croissance économique mondiale : Christine Lagarde prévient qu'elle sera "décevante et inégale" en 2016<!-- --> | Atlantico.fr
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Le changement de cap de la banque centrale américaine (Fed) fait aussi l'objet d'une attention particulière de la part de la responsable française
Le changement de cap de la banque centrale américaine (Fed) fait aussi l'objet d'une attention particulière de la part de la responsable française
©Reuters

Prédiction

Dans une tribune parue ce mercredi dans le journal économique Handelsblatt, la directrice générale du FMI s’inquiète notamment des effets déstabilisateurs sur certains pays d'un relèvement des taux d'intérêt américains.

Si les espoirs de croissance sont grands pour 2016, ils viennent d'être quelque peu douchés par Christine Lagarde. En effet, la directrice générale du FMIa prévenu dans une tribune publiée ce mercredi en Allemagne que la croissance économique mondiale sera "décevante et inégale" l'année prochaine.  

Et elle évoque les raisons. Remontée des taux d'intérêt aux Etats-Unis, ralentissement de la conjoncture en Chine, fragilité persistante du système financier dans de nombreux pays, problèmes des pays producteurs d'hydrocarbures face aux prix en berne, seront les principales causes de cette morosité. "Les perspectives de moyen terme se sont assombries aussi, parce que la faible productivité, la population vieillissante et les suites de la crise financière mondiale freinent la croissance", a-t-elle poursuivi. 

Le changement de cap de la banque centrale américaine (Fed) fait aussi l'objet d'une attention particulière de la part de la responsable française. "La Fed est face à un exercice d'équilibrisme : normaliser les taux d'intérêt et dans le même temps exclure le risque de dysfonctionnements sur les marchés financiers". De manière générale, même en dehors du cercle des pays développés, "les pays sont mieux préparés que par le passé à des taux d'intérêt plus élevés et pourtant je m'inquiète de leur capacité à surmonter les commotions" que pourraient susciter sur les marchés les mesures de politique monétaire, analyse enfin Christine Lagarde.  

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