Crise grecque : 53% des français estiment que la sortie du pays de la zone euro n'est pas une solution <!-- --> | Atlantico.fr
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L'Eurogroupe se réunit jeudi et vendredi pour tenter d’accoucher d'un accord.
L'Eurogroupe se réunit jeudi et vendredi pour tenter d’accoucher d'un accord.
©DR

Sondage

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras ne veut pas céder aux pressions de la Troïka pour obtenir des gains substantiels, notamment en diminuant les retraites et en augmentant la TVA.

Selon un sondage TILDER / LCI / OPINIONWAY dont les résultats ont été publiés ce jeudi, une majorité de Français estiment que la sortie de la Grèce de la zone euro n'est pas la meilleure solution à apporter à la crise qui frappe le pays. A la question "Pensez-vous que la meilleure solution pour résoudre la crise grecque serait que la Grèce sorte de la zone Euro ?", 53% des personnes sollicitées ont répondu "non", (soit une hausse de 3 points par rapport à mai 2012), contre seulement 46% de "oui" (-3 points par rapport à mai 2012). 

"La réunion des pays membres de l’Eurogroupe, qui s’est tenue aujourd'hui même pour trouver une solution à ce problème économique, est donc décisive. Parallèlement aux négociations économiques qui visent à éviter un "Grexit" suivant le terme consacré, un bras de fer communicationnel s’est engagé entre la Grèce et ses créanciers. Ce bras de fer est, en termes de communication, en train de tourner à l’avantage de la Grèce. En effet, 53% des Français interrogés dans le sondage de ce jour considèrent qu’une sortie de l’Euro n’est pas la meilleure solution pour résoudre la situation de crise que ce pays traverse" commente Nicolas Boudot, associé chez Tilder. 

"Par ailleurs, depuis 3 ans, nous avons assisté à beaucoup de pédagogie sur les conséquences économiques induites par une sortie de la Grèce pour l’ensemble des pays de la zone Euro. En effet, un scénario de sortie de la Grèce entraînerait mécaniquement un report de la dette grecque sur les autres pays de la zone euro, donc sur les finances publiques de ces pays, donc sur les contribuables. Cet argument utilisé par le gouvernement grec fait mouche. Les contribuables français ne souhaitent pas être redevables de la dette d’un pays tiers" poursuit-il. 

Sur une autre question d'actualité, cette étude vient par ailleurs confirmer les résultats d'un sondage publié hier pour BFMTV sur le recours à l'article 49-3 de la Constitution par le gouvernement pour faire voter le projet de loi Macron. A la question "Diriez-vous que la nécessité d’une mise en œuvre rapide de la loi Macron justifie l’utilisation de l’article 49-3 par le gouvernement ?", 67% des sondés ont répondu "non". 

TILDER / LCI / OPINIONWAY

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