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Crash du vol Rio-Paris : une combinaison de facteurs techniques et humains
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AF447

Les experts judiciaires lèvent le voile sur les causes de l'accident.

Le rapport des experts judiciaires sur l'accident du Rio-Paris en 2009 conclut à une conjonction d'erreurs humaines et de défaillances techniques. Le rapport mentionne notamment dans ses conclusions une perte de données due au givrage des sondes Pitot -avec une procédure inadaptée dans ce cas- mais aussi une réaction inappropriée de l'équipage et un manque de suivi des incidents depuis 2004.

Chargé de l'enquête technique, le BEA, qui émet 41 recommandations de sécurité dont 25 nouvelles par rapport à juillet 2011, pointe du doigt à la fois des défaillances résultant de l'ergonomie de l'avion (un Airbus A330) et des actions inappropriées des pilotes aux commandes soumis à un fort stress.

Après le décrochage de l'avion, suite au givrage des sondes Pitot, le rapport estime que la "procédure IAS" préconisée dans ce cas de figure "était inadéquate au vu des symptômes perceptibles". S'ajoutent des "conditions de vol défavorables: de nuit, en turbulences et sans références visuelles".

La formation du personnel est également mise en cause, puisqu'elle ne demandait "pas d'exigences particulières complémentaires à la compétence du copilote, définies par l'exploitant, pour assumer la fonction de suppléant du commandant de bord".

Enfin, le rapport montre que des modifications techniques n'ont pas été suivies d'analyse de sécurité et que des "spécifications de certification" "n'ont pas évolué à la suite des incidents de perte d'indications de vitesse depuis 2004".

Publié le 10 juillet prochain, leur rapport met en avant une conjonction de défaillances techniques, de procédures inadaptées et d'actions inappropriées.

Lu sur Le Parisien

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