Crash du vol MH17 : la Russie réclame "une enquête impartiale et objective" pour "établir les responsabilités"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le crash du vol MH17 a coûté la vie à 298 personnes, dont une majorité de Néerlandais.
Le crash du vol MH17 a coûté la vie à 298 personnes, dont une majorité de Néerlandais.
©REUTERS/Maxim Zmeyev

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La Russie a mis son veto au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution déposée par la Malaisie qui aurait créé un tribunal spécial pour juger les responsables de la tragédie qui a coûté la vie à 298 personnes, dont une majorité de Néerlandais.

Alors qu'un débris d'aile a été découvert à La Réunion et serait probablement l'un des morceaux de la carlingue du Boeing 777 du vol MH370 de la Malaysia Airlines, ce jeudi, il est aussi question du crash du vol MH17. Le Conseil de sécurité aurait voulu offrir une figure d’unité et prouver sa volonté de poursuivre la résolution 2166 qui demandait à tous les états de coopérer pleinement à l’enquête sur le Boeing 777, abattu au-dessus de l’Ukraine, le 17 juillet 2014. Mais, la Russie a mis son veto.

Pour expliquer la position de son pays, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré : "Seule une enquête impartiale et objective permettra d'établir les responsabilités. Une enquête qui ne sera pas perturbée par la politisation, par du brouhaha politique, par rien", cité par l'agence Ria Novosti. Et d'ajouter : "Ce doit être une enquête méthodique, concrète". Et d'ajouter : "Malheureusement, nous n'avons presque jamais reçu de réponses à nos questions concernant les circonstances de cette tragédie", avant de conclure que Moscou fera tout pour "établir la vérité".

Après une minute de silence en hommage aux 298 victimes du crash du Boeing malaisien, le Conseil de sécurité a mis au vote le projet de résolution qui aurait obligé tous les pays à coopérer avec le tribunal sous peine de sanctions. La Russie s’y est donc opposée. La Chine, l’Angola et le Venezuela se sont abstenus.

Le ministre des transports malaisien Dato Sri Liow Tiong Lai avait prévenu à l’ouverture de la séance : "Le Conseil de sécurité doit envoyer un message clair aux acteurs non étatiques. Car tous ceux qui voyageront en avion courront dorénavant un risque". Ce tribunal international indépendant était réclamé par les cinq pays qui mènent l'enquête sur ce crash (Malaisie, Pays-BasAustralieUkraine et Belgique).

Lu sur Le Nouvel Obs

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