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Crash d'un avion russe en Egypte : un ancien espion du KGB accuse Vladimir Poutine
©Reuters

Complot ?

Selon lui, c'est le Kremlin qui a délibérément posé la bombe dans l'avion pour justifier ses frappes en Syrie.

De nouveau la théorie du complot ? Boris Karpichkov, un ancien du KGB aujourd'hui réfugié au Royaume-Uni affirme au Daily Mail que le crash de l'Airbus russe en Egypte, survenu le 31 octobre dernier, n'est pas l'œuvre de l'Etat islamique, comme prétendu. Selon lui, c'est Vladimir Poutine qui aurait orchestré tout cela et profité d'une "récupération" par l'Etat islamique de l'attentat. L'homme s'appuie sur les confidences d'un lieutenant-général, membre des services de renseignement russes, et toujours en place à Moscou. En perte d'influence dans la région, notamment en raison de son soutien à Bachar El-Assad et de la guerre en Ukraine, la Russie aurait tenté d'obtenir "la compassion" internationale et son "approbation silencieuse", concernant les frappes qu'elle menait en Syrie contre les rebelles. Accusée de ne pas viser l'Etat islamique, la Russie aurait ainsi pu montrer sa bonne foi.

Dans les détails, un spécialiste de l'espionnage aurait été envoyé dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, là où des milliers de Russes viennent passer leurs vacances. Il aurait alors séduit une jeune femme russe originaire de Saint-Pétersbourg. Lorsque cette dernière dut reparti, l'agent lui a confié un "présent" à ramener à ses parents et l'aurait accompagné à travers la sécurité très laxiste de l'aéroport égyptien. Quelques heures plus tard, son avion explosait. Selon l'ex-espion du KGB, le "présent" était une bombe EHV-7, destinée habituellement aux forces spéciales.

Ce n'est pas la première fois que Vladimir Poutine fait face à de telles accusations. En 1999, un autre ex-espion Alexandre Litvinenko, mort empoisonné en 2006, avait accusé le président russe d'avoir fomenté des attentats à Moscou pour justifier une guerre en Tchétchénie. 

lu sur le Daily Mail

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