Covid-19 : fini le masque dans les transports : est-ce trop tôt?<!-- --> | Atlantico.fr
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©Jean-Pierre Dalbéra/Flickr CC BY

Coronavirus

Certains professionnels de santé expriment des réserves

Demain lundi, la France, lève son dernier verrou dans la lutte contre la propagation du virus.

Deux mois après avoir levé son obligation dans les lieux clos, le port du masque devient optionnel dans les transports collectifs, métros, RER, bus, trains, avions ou encore taxis. En clair, sauf dans les établissements de santé, il n’y a plus aucun endroit dans l’Hexagone où la population est tenue de se couvrir le nez et la bouche.

Pour le ministère de la Santé, estime  cette décision justifiée au vu de la baisse des contaminations (35 000 cas par jour en moyenne) et des hospitalisations (désormais sous la barre des 20 000).

« Il est clair que lundi vous ne me verrez pas sans masque dans le métro ! », jure pourtant Mahmoud Zureik, professeur en santé publique à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), cité par Le Parisien, qui goûte assez peu à l’argumentaire gouvernemental.

« Je comprends que ce soit la suite logique des choses mais, sur un plan purement épidémiologique, ce n’est tout simplement pas raisonnable. Les transports sont des lieux de promiscuité, de densité et de brassage importants de la population. Y être enfermé sans protection est le meilleur moyen de se contaminer et de contaminer les autres » ajoute le professeur en Santé publique.

"Des personnes fragiles, immunodéprimées, à fort risque de faire une forme grave, voire de mourir de la maladie vont se retrouver exposées au danger."

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