Covid-19 : l'ARS d’Ile-de-France demande aux hôpitaux « le maximum » de déprogrammations possibles à partir du lundi 3 janvier 2022<!-- --> | Atlantico.fr
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L'ARS d'Ile-de-France a demandé aux établissements de santé franciliens « de déprogrammer le maximum des activités chirurgicales et médicales qui peuvent l'être » à partir du lundi 3 janvier.
L'ARS d'Ile-de-France a demandé aux établissements de santé franciliens « de déprogrammer le maximum des activités chirurgicales et médicales qui peuvent l'être » à partir du lundi 3 janvier.
©MARTIN BUREAU / AFP

Tension hospitalière

Les activités chirurgicales et médicales, « y compris ambulatoires », doivent être déprogrammées au maximum, selon une demande de l'ARS d’Ile-de-France aux établissements de santé franciliens. Le seuil des « 50% de lits de soins critiques occupés par des malades Covid » est sur le point d'être franchi, selon l'Agence régionale de santé.

L'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France a demandé aux établissements de santé franciliens « de déprogrammer le maximum des activités chirurgicales et médicales qui peuvent l'être » à partir du lundi 3 janvier, en raison de l'afflux de malades touchés par la Covid-19.

Avec 4.044 patients Covid hospitalisés jeudi soir, dont 732 en soins critiques, « la situation est très inquiétante » en Ile-de-France, selon l'ARS dans un message envoyé à tous les hôpitaux et cliniques de la région, et dont l'AFP a obtenu une copie.

Le « palier 2 », correspondant à « 50% de lits de soins critiques occupés par des malades Covid », est sur le point d'être franchi « dans les prochains jours ».

Les établissements sont confrontés aussi à « des tensions très fortes sur les ressources humaines », en particulier les infirmières, et le « pic épidémique sur la grippe ».

L'ARS a demandé « de déprogrammer le maximum des activités chirurgicales et médicales (y compris ambulatoires) programmées la semaine prochaine qui peuvent l'être », en préservant « pour l'instant » certaines spécialités comme la cancérologie, les greffes, la chirurgie cardiaque, la pédiatrie et la néphrologie.

Le plus grand groupe hospitalier français fait face à « des tensions extrêmement fortes », comme en attestent les « lits de soins critiques tous occupés », mais aussi le nombre d'appels au Samu « considérablement plus élevé que d'habitude » en fin d'année et « le nombre de lits brancards dans les services d'urgence régulièrement au-dessus de 100 le matin ».

Le Figaro

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