COP21, diesel, Syrie : l'essentiel des déclarations de François Hollande en voyage en Chine

François Hollande s'est exprimé ce matin sur Europe 1 lors d'une interview en direct de Pékin, où il prépare notamment la COP21 et rencontre plusieurs acteurs de l'économie locales. Conférence sur le climat, Syrie, diesel: le chef de l'Etat a abordé plusieurs sujets d'actualités.

La COP21, grande conférence sur le climat qui se déroulera à Paris, ouvrira ses portes dans moins d'un mois. Alors que François Hollande et son homologue chinois Xi Jinping ont émis une déclaration commune promettant de parvenir à un accord "ambitieux et juridiquement contraignant", le chef de l'Etat a estimé que "le succès de la COP 21 est possible, pas certain. "Oui, l’échec est toujours possible, mais aujourd’hui, je suis confiant. Si je me bats pour la COP21, ce n'est pas pour les articles le lendemain, c'est pour les générations futures."

Par ailleurs, le chef de l'Etat ne s'est pas montré optimiste quant à l’instauration d'une taxe sur les transactions financières pour financer la transition énergétique. "On mettra des années, voire des décennies pour mettre en place cette taxe", a-t-il jugé. "La vie n'est pas sans risques", a-t-il ajouté à propos des risques politiques que pourraient causer l'échec de cette conférence.

Concernant la Syrie, François Hollande a indiqué ne pas vouloir que Bachar Al-Assad participe à une éventuelle élection présidentielle en Syrie, alors que sa réélection en 2014 était" fictive. "Ce serait un échec" a-t-il estimé.

Interrogé sur les voltes-faces français et européens sur le diesel, le président de la République a insisté sur le fait que "nous avons voulu plus de contraintes sur les fabricants de diesel. Mais je suis à la tête d'une grande industrie, l'industrie automobile française. Je ne vais pas mettre en cause les constructeurs français, sur le diesel, nous sommes les meilleurs"

Alors que dans un entretien au Parisien publié ce mardi, Nicolas Sarkozy a critiqué la politique gouvernementale sur la sécurité, François Hollande a refusé de lui répondre. "Je m'applique des principes, parce que je suis le premier responsable du pays."