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Christiane Taubira votera Macron sans adhérer à son programme et en appelle au front républicain
©Reuters

Soutien de circonstance

L'ancienne garde des sceaux, Christiane Taubira, dans une tribune au Monde appelle à un "front républicain". Sans adhérer à son programme, elle votera Emmanuel Macron pour éviter "une menace rédhibitoire pour nos libertés et nos droits".

L'ancienne garde des sceaux, Christiane Taubira, s'est exprimée dans une tribune publiée mardi 2 mai dans le journal Le Monde. Dans cette tribune, elle appelle les électeurs tentés par le vote blanc ou l'abstentionnisme à surmonter leur "irritation" en allant voter pour le candidat d'"En Marche !" Emmanuel Macron.

"Nous irons voter Macron" déclare Christiane Taubira. Un vote qui ne se fera pas de gaité de cœur : "Nous ne sommes pas capables d’adhésion sans nuance au projet de M. Macron, ni à son programme de gouvernement, ni même à sa vision". Et se distancie du programme d'Emmanuel Macron en déclarant : "Nous pensons que les actifs financiers doivent contribuer à la redistribution des richesses déjà bien assez scandaleusement concentrées. Nous sommes donc en désaccord sur bien des points et résolus à le faire valoir"

L'ancien soutien de Benoît Hamon s'en prend aussi au programme du "Front dit national", jonché selon elle se "mesures rétrogrades, injustes ou anachroniques".

Loin d'en rester là, l'ancienne garde des sceaux s'attaque également à la personnalité de Marine Le Pen qui "menace les enquêteurs de police et refuse de se rendre aux convocations de juges".

Pour Christiane Taubira, il s'agit donc de faire barrage au front national coûte que coûte et "d'exprimer sans le moindre doute notre intention de peser sur le cours des choses, d’être sur le pont pour orienter notre destin".

Elle conclut : "Nous en appelons à ce que nous nous devons et ce que nous devons aux autres. Ne pas faire place à ce qui nous défigure et s’avère si infidèle à ce que nous sommes : singuliers et liés, divergents et solidaires. Ne pas renforcer les dérives d’autocrates, leur indigence politique, leur absence d’éthique, leurs huées fanatiques, leurs incapacités économiques".

Lu sur Le Monde

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