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Christiane Taubira : les peines plancher "ont conduit à un désordre considérable"
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Et paf !

Opposée à Christian Estrosi sur le plateau de "Des paroles et des actes", la ministre de la Justice a critiqué le système des peines plancher et la virulence des attaques de la droite.

Courtois mais tendu. Telle est la tonalité du débat qui a opposé jeudi 5 septembre la ministre de la Justice Christiane Taubira au député maire UMP de Nice Christian Estrosi, sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes".

Estrosi a commencé par féliciter Mme Taubira – "vous sortez de cet été avec une magnifique victoire contre Valls qui s’est agité tout cet été " - et n’a pas tardé à attaquer la ministre sur la réforme pénale : "C’est la première fois qu’on mettra autant d’idéologie dans un texte". Ajoutant : "Mme Taubira prône la banalisation de la violence […] de la délinquance ordinaire". Réplique cinglante de Christiane Taubira : "Vous vous contentez de parler, de menacer […] il fut un temps où vous faisiez un peu l’effort de réfléchir". Agitant son stylo dans sa direction : "Vous n’avez pas lu le texte !".

Premier point d’accroche évoqué par le maire de Nice : les peines planchers mises en place sous l’ère Sarkozy et que prévoit de supprimer la réforme pénale . Elles auraient conduit à "un désordre considérable qui donne […] des sorties sèches avec tous les risques sur la récidive", a estimé la socialiste. Poursuivant : "Puisque vos gouvernements ont modifié le périmètre de la récidive légale […] l’activité s’est accrue", répétant que "les sorties sèches sont dangereuses".

Relance d'Estrosi, sur la suppression de la rétention de sûreté. Objection de la ministre : la réforme "ne contient pas" une telle suppression. "Cette réforme pénale va fragiliser l'action de la police dans notre pays", attaque le maire de Nice. Le débat part sur un autre terrain :"Les victimes, vous avez passé le temps à les instrumentaliser", a conclu Taubira. Fin du débat dans la cacophonie générale.

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