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Christiane Taubira : "Je vais m’engager fortement dans la campagne"
©Reuters

Le Retour

L'ancienne ministre de la Justice, discrète depuis son départ du gouvernement, entend bien faire entendre sa voix pendant la campagne.

Christiane Taubira est de retour ! Après quelques mois de retrait politique, elle revient dans une interview pour Libération sur son départ du gouvernement, sur les critiques de la droite et sur son rôle en 2017.

Son départ du gouvernement : "J’ai quitté le gouvernement sur un désaccord politique majeur. Il y avait alors le risque de mise en cause de valeurs essentielles et d’une fragilisation durable de la société. Ce n’est pas rien, un «symbole». C’est ce qui nous permet de tenir ensemble. L’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution n’était pas seulement une erreur politique mais une faute grave."

Le soutien d'une candidature Hollande : "Je ne fais pas de la politique avec des hypothèses (…) Le président de la République n’a pas annoncé sa candidature. Je ne vois pas pourquoi je me positionnerais sur une non-candidature."

2017 : "Je vais m’engager fortement dans la campagne. Je ne sais pas encore comment. Nous sommes dans une phase de grande confusion. Je n’ai jamais eu une vision messianique de la politique. La question n’est pas de soutenir untel ou untel mais de savoir si nous serons capables, nous à gauche, sous peine de disparaître - et pour un moment -, de nous engager pour l’égalité, la cohésion sociale, une République exigeante, bienveillante, présente."

Une candidature personnelle : "Quel est l’intérêt, aujourd’hui, d’une candidature de plus ou de moins dans l’état où nous sommes à gauche ?" Puis relancé par le journal : "Vous êtes têtus… (silence). Mettez trois points de suspension. (rires)"

Les critiques de la droite : "J’ai conduit ma politique en dignité, j’ai choisi de ne pas aller me disputer tous les matins, car j’ai estimé que la parole de la garde de Sceaux devait être au service de ses missions et de ses actions. J’ai eu le droit à tout, y compris à des attaques racistes (…) La désinformation méthodique du Figaro, par exemple, en était caricaturale… C’était tellement gros à la fin, que cela me faisait rire. C’était devenu pathologique, il fallait taper sur Taubira. Moi, je n’ai pas les compétences pour guérir les gens du Figaro. Et alors, vous osez me dire que je suis responsable si des gens répétaient inlassablement que Taubira vidait les prisons… alors que les prisons sont archipleines."

Lu sur Libération

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