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Champigny : Edouard Philippe ne reviendra pas sur la suppression des peines plancher
©ludovic MARIN / POOL / AFP

Statu quo

Interrogé sur France 2, le Premier ministre s'est dit "horrifié" par l'agression et estime qu'il faut plus de policiers sur le terrain.

Violente, l'agression à Champigny-sur-Marne n'a laissé personne indifférent. Pour sa rentrée médiatique, le Premier ministre Edouard Philippe ne pouvait donc éviter le sujet. "Comme tous les Français j'ai été horrifié par le comportement agresseurs et frappé aussi par ceux qui n'ont rien fait, qui filmaient !" a expliqué le Premier ministre sur France 2. "Il faut faire preuve d'une sévérité sans faille vis-à-vis ceux qui attaquent les forces de l'ordre (…) Je comprends cette attente des policiers !"

En revanche, il a évacué la possibilité d'un retour des peines plancher, réclamé par le syndicat Alliance ou des élus de droite. "Elles ont été introduites pour tous les crimes et délits en cas de récidive. Elles ont été supprimées en 2014" a-t-il rappelé, expliquant s'être "toujours méfié des réactions qui passeraient par un élément législatif (…) le vrai sujet c’est beaucoup moins les peines plancher que la présence de plus de policiers sur le terrain." Il a rappelé l'augmentation des recrutements et la mise en en place d'une police de sécurité du quotidien dès cette année.

Créées par Nicolas Sarkozy, les peines plancher étaient des peines minimales incompressibles pour les délits et les crimes. François Hollande avait décidé leur suppression pour favoriser des alternatives, jugées plus efficaces contre la récidive. 

Lu sur FranceInfo

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