Centrales nucléaires : de nouveaux sites survolés par des drones

Au moins six nouveaux sites nucléaires auraient été survolés par des drones vendredi 31 octobre au soir, si l'on en croit Europe 1. Selon la radio, les engins auraient survolés les centrales de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime). Ils auraient simplement effectué un passage au-dessus des sites et n'y auraient pas stationné. Jeudi 30 octobre au soir, des engins du même type avaient déjà survolé les centrales nucléaires de Penly et Golfech.

Les mini engins détectés lors des survols de vendredi étaient des "mini drones" en vente dans le commerce et trop légers (moins de deux kgs) pour transporter des explosifs, a assuré l'adjoint à la direction Centrales nucléaires de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Philippe Dupuy, à l'AFP. 

Si ces incidents sont "sans conséquences" selon EDF, ils sont toutefois inquiétants quant à la sécurité des sites nucléaires. Le ministère de l'Intérieur, quant à lui, a estimé que ces survols, "tous détectés", ne représentent "aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d'avions de ligne".

Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 mètres d'altitude autour des sites. L'infraction de cette loi est passible d'une peine d'emprisonnement d'un an et 75 000 euros d'amende. Par ailleurs, l'utilisation d'un drone de nuit est aussi interdite en France. 

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