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Centrafrique : de nouveaux affrontements font plus de 30 morts
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Situation tendue

L'armée française et la force africaine ont décidé de renforcer leurs patrouilles afin d’éviter toute nouvelle tuerie.

Le calme ambiant n’aura pas duré. Alors qu’un semblant de vie normale régnait depuis quelques jours à Bangui, la Centrafrique est depuis vendredi de nouveau en proie aux violences. En effet, de nombreuses fusillades ont eu lieu dans le centre de la capitale et aux abords de l’aéroport ces dernières 24 heures. Des affrontements qui ont fait plus de trente morts selon un premier bilan. De plus, une quarantaine de blessés ont été évacués sur l'hôpital communautaire de Bangui a indiqué sur place un membre de Médecins sans frontières (MSF). La plupart de ces blessés ont été touchés par balles, et trois d'entre eux sont décédés depuis, a-t-on ajouté de même source.

La force française avait renforcé la veille ses patrouilles "dans l'ensemble de Bangui", après de premiers incidents au nord de la ville. "Depuis, nous maintenons notre dispositif", "tous nos moyens sont déployés dans Bangui", a déclaré vendredi soir le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, selon qui "le risque d'embrasement existe". Plus de mille soldats français sont déployés dans la capitale centrafricaine, où ils contrôlent notamment l'aéroport.

Depuis le 5 décembre, les massacres entre chrétiens et musulmans ont fait près d'un millier de morts dans le pays, selon l'organisation Amnesty international. La plupart des victimes ont été tuées à Bangui dans des représailles de l'ex-rébellion musulmane Séléka (qui a pris le pouvoir en mars 2013), mais également en province dans les atrocités des milices d'autodéfense villageoises chrétiennes "anti-balaka" (anti-machettes), selon Amnesty. Ces nouveaux incidents interviennent alors que la France tente de mobiliser ses alliés européens pour venir l'aider sur le terrain en Centrafrique, à l'occasion d'un sommet européen à Bruxelles.

Lu sur Le Monde

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