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Carrefour :  l'ex-PDG renonce à une partie de sa rémunération pharaonique
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Parachute doré

Georges Plassat est parti à la retraite en juillet 2017 avec un chèque de 13,17 millions d'euros. Face à la polémique, il a renoncé à 3,9 millions d'euros.

Alors que le groupe Carrefour vient d'annoncer la fermeture de 243 magasins en France, au prix de 2.400 licenciements, les actionnaires du groupe ont approuvé vendredi à 68% l'octroi à l'ancien PDG Georges Plassat une indemnité de départ à la retraite de 13,17 millions d'euros. 

L'ancien PDG, qui est parti à la retraite en juillet 2017, a notamment touché une forte indemnité de départ sous la forme d'un engagement de non-concurrence, afin qu'il ne devienne pas dirigeant d'un groupe concurrent de Carrefour... ce qui est peu problable étant donné son âge (68 ans) et ses ennuis de santé.

Face à la polémique créée par ce parachute doré, Georges Plassat a renoncé samedi "à l'application de la clause de non concurrence qui lui avait été octroyée et donc au versement de l'indemnité de départ correspondante", soit 3,9 millions d'euros, a annoncé Carrefour dans un communiqué.

L'ancien dirigeant a pris cette décision "en raison de l'incompréhension qui entoure les conditions financières de son départ", explique Carrefour.

Peu avant cette annonce, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait demandé au patronat de "prendre des mesures fortes pour renforcer le suivi et l'application par ses membres du code Afep-Medef", son code de bonne conduite. "Les anciens dirigeants de Carrefour ont laissé une situation très dégradée, cette situation a amené la nouvelle direction à prendre des mesures de restructuration qui vont se traduire par des pertes d'emplois et des fermetures de magasins. On ne peut sanctionner cet échec par des rémunération élevées et une telle prime de départ", a estimé le Bruno Le Maire, dans un entretien à l'AFP..

De son côté, l'actuel PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, a annoncé qu'il fera des propositions pour que sa propre indemnité de départ, versée au terme de son mandat, qui court jusqu'au 31 décembre 2020, ne "fasse plus débat".

Lu dans Le Point

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