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Carla Bruni : un aller-retour gratuit Paris-New York fait polémique...
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Qui paie quoi ?

Air France a réglé la totalité du voyage. Les syndicats sont "choqués".

Va-t-il y avoir une affaire Carla Bruni ? Nous n'en sommes pas encore là mais l'histoire est en train de faire le tour du web. Le 23 juin, l'ex-Première dame aurait effectué un aller-retour Paris-New York sur un vol de ma compagnie Air France. Jusque là, rien d'anormal. Sauf que le voyage aurait été pris intégralement en charge par Air France. Elle n'a même pas payé les taxes d'aéroport de 500 euros qu'elle devait... Un traitement de faveur qui a déclenché un tollé chez les syndicats dans une période où l'on demande des efforts aux salariés notamment avec le plan Transform 2015.

"Ce n'est pas la question individuelle de Carla Sarkozy, c'est juste que s'il y a des règles, il faudrait qu'elles soient communes, et le fait d'utiliser la compagnie pour ses amis ou les amis de ses amis, c'est crapuleux surtout au moment (...) où on demande aux salariés de subir des reculs sociaux (blocage des salaires et des avancements, suppressions de postes)" et "où nous fait croire que la situation est catastrophique", dénonce Léon Crémieux de Sud aérien. 

Règles d'organisation du travail (durée des escales, composition d'équipage, nombre d'heures de vol par an, etc.), jours de congés et de rémunération : les accords d'entreprise ont été profondément remaniés dans le cadre de Transform 2015, qui prévoit une restructuration industrielle ainsi qu'une refonte de son réseau moyen-courrier et de son offre long-courrier.

De son côté, Air France se défend. "Il est de tradition que les anciens présidents de la République et leurs familles puissent bénéficier des facilités de transport dans la classe de réservation la plus élevée" a indiqué un porte-parole du groupe. Les anciens présidents de la République bénéficient après leur départ de l'Élysée d'avantages matériels et humains à vie. Ces privilèges sont régis par une loi du 3 avril 1955.

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