DSK chahuté à Cambridge<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
DSK chahuté à Cambridge
©

Stand Up

L'ancien patron du FMI a fait salle comble, vendredi soir, malgré les huées des manifestants.

(Mis à jour samedi 10 mars à 9h45)

Dominique Strauss-Kahn a donné hier soir, vendredi, à Cambridge une conférence sur l'état de l'économie mondiale devant une salle comble d'étudiants, au milieu de manifestations hostiles qui ont donné lieu à quelques échauffourées avec la police.

"DSK, va t'en, honte à toi", ont scandé les protestataires, au nombre de 200, qui s'étaient réunis devant les locaux de l'association estudiantine Cambridge Union, organisatrice de la conférence. "Justice pour (Nafissatou) Diallo", criaient certains, en référence à la femme de chambre new-yorkaise qui accuse l'ex-patron du FMI d'agression sexuelle.

L'avocat de la jeune femme, Douglas Wigdor, avait lui-même fait le déplacement des Etats-Unis pour dénoncer la présence de DSK à Cambridge comme "un affront à toutes les victimes d'agression sexuelle".

L’association d’étudiants qui organisait cette conférence se défend : "Voilà plusieurs années que la Society a invité DSK à s’exprimer devant les adhérents, compte tenu de sa connaissance de l’économie en tant qu’ancien chef du FMI et de son expérience de la politique française."

L'ancien directeur du FMI est arrivé en début de soirée dans les locaux de l'université par une porte latérale, escorté par des gardes de sécurité. Des heurts ont eu lieu avec les policiers quand certains étudiants ont essayé d'escalader les barrières métalliques entourant les locaux dans lesquels avait lieu l'intervention. Au moins deux personnes ont été interpellées.

A l'intérieur, plusieurs centaines d'étudiants, tirés au sort en raison de l'affluence, ont assisté à cette conférence à laquelle la presse n'était pas admise. Selon un membre du public assistant à la conférence, Dominique Strauss-Kahn a été interrogé sur les accusations dont il fait l'objet à New York, ce à quoi il a répondu que les charges pénales avaient été abandonnées contre lui.

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !