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Calais : l'ex-patron de la légion étrangère sera jugé en comparution immédiate
©Reuters

Réaction immédiate

Le général Christian Piquemal a mené une manifestation contre les migrants, interdite par la préfecture.

Le général Christian Piquemal a réussi son coup. Malgré une faible affluence (une centaine de personnes), sa manifestation contre la "jungle" de Calais et le camp de Grande-Synthe a fait parler d'elle. Revers de la médaille, l'ancien patron de la légion étrangère a été arrêté et sera jugé en comparution immédiate, ce lundi, pour "participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation." Quatre autres personnes seront aussi jugées pour "port illégal d'armes." Ils s'agissait de taser, poing américain et cutter.

Interrogé par l'AFP, le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, a chargé le leader. "On sait bien que la manifestation a été interdite et que l'autorité de l'Etat a été défiée. Le général, il n'est pas venu à Calais pour faire de la figuration" souligne-t-il. Quant aux manifestants armés, "ceux-là, même s'ils n'ont pas participé à la manifestation, puisqu'ils ont été contrôlés avant, ils étaient là pour en découdre : on ne vient pas à une manifestation interdite avec des armes si on n'a pas l'intention d'en découdre" fait-il remarquer. L'arrestation, ce samedi, de Christian Piquemal a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Plusieurs pontes du Front national ont ainsi apporté leur soutien au général.

A droite, les réactions ont été plus contrastées. L'ancien ministre Dominique Bussereau a critiqué la faute "gravissime" du général tandis que Thierry Mariani a pointé du doigt la "passivité de l'Etat" contre les no borders.

Lu sur le Figaro

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