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Bygmalion : Jérôme Lavrilleux est sorti de sa garde à vue
L’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy a été auditionné ce mardi dans les locaux de la police judiciaire. Placé en garde à vue, il en est sorti le soir même.
La semaine s’annonce longue pour l'UMP, empêtrée dans l’affaire des fausses factures de Bygmalion. Le même jour où Mediapart dévoile la double comptabilité des meetings de campagne du candidat Nicolas Sarkozy, en 2012, avec un montant des frais cachés estimés à 17 millions d’euros, Le Monderévèle que Jérome Lavrilleux, le bras droit de l’ancien président de l’UMP Jean-François Copé, est entendu depuis ce mardi matin dans les locaux de la police judiciaire, et qu’il été placé en garde à vue selon une source judiciaire. Sa garde à vue s'est terminée mardi, peu après 22h, a annoncé son avocat à l'AFP.
Comme le souligne le site du quotidien du soir, les déclarations que peut faire Jérôme Lavrilleux sont potentiellement explosives pour l’ancien chef de l’Etat, même si l'ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle assurait, en larmes, sur BFMTV, le 26 mai dernier, que ni Jean-François Copé, ni Nicolas Sarkozyn’étaient informés des dérives financières de la campagne du candidat de l’UMP.
"Jérôme Lavrilleux n'a pas l'intention de jouer les fusibles plus longtemps. Lundi, il assurait au Monde avoir la ferme intention de dire aux enquêteurs sa vérité", écrit le site, et qu'il comptait bien livrer "les noms des vrais responsables [...] des fausses factures imputées à l'UMP". Comprenez : qui ne savait rien... et qui savait.
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