Burkina Faso : le gouvernement confirme avoir demandé le retrait des troupes françaises<!-- --> | Atlantico.fr
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Un manifestant tient des pancartes lors d'une manifestation pour soutenir le capitaine Ibrahim Traoré et pour exiger le départ de l'ambassadeur de France et des forces militaires, à Ouagadougou, le 20 janvier 2023.
Un manifestant tient des pancartes lors d'une manifestation pour soutenir le capitaine Ibrahim Traoré et pour exiger le départ de l'ambassadeur de France et des forces militaires, à Ouagadougou, le 20 janvier 2023.
©OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Perte d’influence

Ce pays africain accueille près de 400 forces spéciales françaises. Le Burkina Faso exige le départ de l'armée française d'ici un mois, selon un porte-parole.

Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé ce lundi 23 janvier que les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d'un mois. Les forces françaises étaient basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités.

La dénonciation des accords laisse donc « un mois à l'autre partie pour accéder à cette requête ».

Le Burkina Faso accueille près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre.

Dans un courrier du ministère burkinabè des Affaires Étrangères adressé à Paris et daté de mercredi 18 janvier, dont l'AFP a eu une copie, Ouagadougou « dénonce et met fin dans son entièreté à l'accord » du 17 décembre 2018 « relatif au statut des forces armées françaises intervenant » dans le pays sahélien.

Dimanche après-midi, Emmanuel Macron avait dit attendre « des clarifications » de la part du Burkina Faso sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises.

Le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre à la faveur d'un putsch, le deuxième en huit mois, s'est donné pour objectif « la reconquête du territoire » sur les groupes djihadistes.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique. Ces attentats ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.

Le Figaro

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