Bruno Le Maire : François Hollande est trop "attentiste" face à la crise économique<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Le Maire multiplie les sorties médiatiques depuis deux semaines.
Bruno Le Maire multiplie les sorties médiatiques depuis deux semaines.
©Reuters

Tel Godot

Dans son livre "Jours de pouvoirs", l'ancien ministre tire la sonnette d’alarme : François Hollande doit dire la vérité aux Français au sujet de la crise.

Dans Jours de pouvoirs qui vient d’être publié chez Gallimard, Bruno Le Maire raconte les derniers mois de la présidence de Nicolas Sarkozy. Interviewé par Le Monde dans l'édition de dimanche, l'ancien ministre en profite pour livrer son analyse de la situation politique actuelle. A ses yeux, François Hollande est coupable d'une attitude passive face à la crise économique que traverse la France : "Hollande est comme Godot : il attend". Le président se contenterait selon lui d’attendre un retour à la croissance providentiel sans mettre en place de politiques susceptibles d’accélérer ce retour.

Il est "impératif qu'il dise la vérité aux Français" au sujet des efforts qu'ils vont devoir consentir. Il doit également  "d'arrêter d'envoyer des signaux désastreux comme sur le jour de carence (que le gouvernement envisage de supprimer pour les fonctionnaires, ndlr), la taxation des riches à 75% ou la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires. (...) Cela avive les tensions et ne résout rien".*

Selon lui, le chef de l'Etat se contente de mesurettes quand la situation devrait imposer des choix drastiques. Les membres du gouvernement parviennent seulement à "un peu d'économies budgétaires sans être capables de répondre aux questions fondamentales sur la place de l'État, le financement des retraites et de la protection sociale", "François Hollande est incapable de redéfinir notre modèle, et nos partenaires le sentent. (...) La France est sur un strapontin en Europe."

L'Europe non plus n'est pas épargnée par les critiques du député UMP. Il fustige l’indifférence de l'Union européenne face à la détresse des peuples, à la montée du chômage . Une attitude qui selon lui alimente le populisme. Ainsi, la percée de Beppe Grillo en Italie et les élections très serrées peuvent être perçues comme un signe positif de volonté de démocratie chez les Italiens, qui ont montré qu'ils souhaitaient rester "maîtres de leur destin".

Lu sur Le Monde.fr

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