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Brexit : la Banque de France maintient sa prévision de croissance
©ERIC PIERMONT / AFP

Jusqu'ici, tout va bien

Alors que la note financière du Royaume-Uni pourrait être abaissée, le gouverneur de la Banque de France reste confiant pour la croissance française.

La confiance règne. "Il n'y a pas aujourd'hui, si on regarde l'économie française, de menace de rechute pour les prochains trimestres", a assuré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, sur France Inter ce samedi. "L'Insee a confirmé hier (vendredi) les chiffres de croissance au premier trimestre à +0,6%, qui est un chiffre élevé sur un trimestre, avec une composante forte d'investissements des entreprises", s'est-il félicité, y voyant "une bonne nouvelle".

François Villeroy de Galhau a confirmé la prévision de croissance de +1,4% en 2016, "même après le Brexit".

Selon lui, les conséquences du Brexit se feront surtout sentir outre-Manche. "Ce qui s'est passé jeudi est évidemment une mauvaise nouvelle, et d'abord pour le Royaume-Uni, parce que les premières conséquences que nous allons devoir gérer c'est les conséquences pour l'économie britannique qui risquent d'être assez lourdes", a-t-il jugé.

La baisse quatre fois plus forte de la livre que celle de l'euro vendredi, "donne une petite échelle respective des conséquences pour le Royaume-Uni et pour l'Europe", a-t-il observé.

Au Royaume-Uni, en effet, la situation est bien plus tendue, a tel point que l'agence Moody's a révisé vendredi de stable à négative la perspective de la note du pays. "Pendant les quelques années où le Royaume-Uni va devoir renégocier ses relations commerciales avec l'Union européenne, Moody's s'attend à ce qu'un regain d'incertitude, une diminution de la confiance et des investissements moindres conduisent à une croissance plus faible", explique l'agence dans un communiqué.

"L'impact négatif d'une croissance plus faible va dépasser les économies que le Royaume-Uni fera en ne contribuant plus au budget de l'Union européenne", prévient Moody's.

Lu dans Les Echos

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