Brétigny-sur-Orge : bilan définitif de six morts, les opérations de secours terminées<!-- --> | Atlantico.fr
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Le déraillment du train à Brétigny-su-Orge a fait six morts
Le déraillment du train à Brétigny-su-Orge a fait six morts
©REUTERS/Gonzalo Fuentes

Suite du drame

En attendant que les trois enquêtes engagées livrent leurs explications, la SNCF privilégie la thèse de la défaillance d'une pièce d'acier de dix kilogrammes dans le système d'aiguillage.

"Nous sommes maintenant assurés qu'il n'y a pas de victimes supplémentaires" et le bilan "devient définitif, avec six décédés". La voix était grave, les mots pesés et emplis d'émotion. Michel Fuzeau, le préfet de l'Essonne, a été chargé de faire cette annonce samedi soir. La catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge est donc la plus grave en France depuis la collision en 2008 entre un TER et un car scolaire à Allinges (Haute-Savoie), qui avait tué 7 collégiens. Les opérations de secours sont désormais terminées, les derniers sauveteurs ayant quitté la gare ce samedi. Après avoir soulevé en début de soirée la plus abîmée des quatre voitures qui se sont couchées à la gare de Brétigny-sur-Orge, ils n'ont pas découvert d'autres victimes, comme cela était redouté sur ce Paris-Limoges.

"Il n' y a plus que 16 blessés hospitalisés ce soir", que la situation des blessés les plus gravement touchés est stable, a aussi indiqué Michel Fuzeau. Une fois les voitures abîmées enlevées, la SNCF va s'employer à remettre en état la voie et la caténaire ce qui va "durer plusieurs jours", a annoncé le président de la SNCF, Guillaume Pepy. "La suite des opérations, c'est la SNCF qui va reprendre le chantier d'une autre façon. On n'est plus dans le sauvetage ni dans la phase enquête. Il va s'agir pour elle (la SNCF, ndlr) de dégager la voie, au lieu de commencer par la voiture la plus au sud, elle va au contraire commencer par les voitures les plus au nord pour faire un dégagement progressif de la voie", a expliqué le préfet.

Une source proche de l'enquête a informé que les six morts étaient un couple d'octogénaires, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans originaires de l'Essonne ainsi qu'une jeune femme de 27 ans et un sexagénaire originaires du Limousin. "Il est probable que deux étaient dans le train, tandis que quatre ont été (fauchés) sur le quai", selon cette source. En attendant que les trois enquêtes engagées livrent leurs explications, la SNCF privilégie la thèse de la défaillance d'une pièce d'acier de dix kilogrammes dans le système d'aiguillage.

"L'éclisse", pièce métallique qui relie deux rails, "s'est désolidarisée, elle s'est détachée, elle est sortie de son logement", a déclaré Pierre Izard, directeur général des infrastructures de la SNCF. Elle "est venue se loger au centre de l'aiguillage et, à cet endroit, elle a empêché le passage normal des roues du train et aurait provoqué le déraillement".

Lu sur Libération

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