Boko Haram : au moins 2000 femmes nigérianes enlevées en 2014<!-- --> | Atlantico.fr
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Des soldats tchadiens portant le drapeau de Boko Harma comme trophée
Des soldats tchadiens portant le drapeau de Boko Harma comme trophée
©Reuters

Horreur

Selon un rapport d'Amnesty International, la secte islamiste est responsable de toutes les horreurs possibles dans le pays : viols, tortures, massacres, esclavage...

"C'est notre métier de tirer, massacrer et tuer."  Voilà le titre du rapport d'Amnesty international sur la situation au Nigeria où le groupe terroriste Boko Haram fait des ravages depuis plusieurs années. En s'appuyant sur 220 témoignages dont 28 issus de jeune femmes parvenues à s'échapper de leur prison, l'ONG raconte l'enfer vécu par les prisonniers des djihadistes.

La sortie du rapport n'est pas anodin. Il y a un an jour pour jour, étaient enlevées 276 lycéennes à Chibok. Et malgré la mobilisation internationale et des négociations entre Boko Haram et le gouvernement, personne ne sait ce qu'elles sont devenues.

Les rares femmes à avoir échappé aux griffes de Boko Haram racontent les conditions terribles auxquelles elles ont pu se soustraire. Mariées de force et maintenues dans des prisons surpeuplées, elles devaient faire le ménage et la cuisine et étaient parfois violée, avant même leur arrivée dans les camps de Boko Haram. "J'ai été violée plusieurs fois, quand j'étais dans le camps. Parfois ils étaient cinq. Parfois trois, parfois six" raconte ainsi une jeune femme de 19 ans. Certaines étaient même forcées de participer aux attaques, parfois dans leur propre village, explique le rapport.

Le sort des hommes n'est guerre mieux. Torturés s'ils n'appliquent les règles ou simplement exécutés dans de grands charniers. Au Nigeria, des villages entiers sont rasés par les groupes terroristes. En face, l'armée est aussi visée du doigt pour des exactions sur les populations.

Lu sur Le Monde

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