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Baisse des APL : face à l’avalanche de critiques, le gouvernement défend une mesure "d'urgence"
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Parole à la défense

"Alors que les crédits n'étaient pas là, on prend une mesure qui est difficile, mais en même temps qui est possible" a jugé Christophe Castaner.

C'est un dossier qui devient explosif. Samedi, le gouvernement a annoncé une baisse de 5 euros par mois des aides personnalisées au logement (APL), une mesure qui sera appliquée à partir du 1er octobre prochain. Depuis, les critiques de toutes parts ont afflué. Ce lundi, Christophe Castaner est monté au front sur RMC pour défendre la mesure. S'il ne veut pas "minorer l'effort demandé aux bénéficiaires" de cette aide sociale, le porte-parole du gouvernement a expliqué que cette baisse correspondait "à une urgence".  

"Il manque 150 millions d'euros dans le budget de l'État", a-t-il déclaré. "L'urgence c'est, pour le dernier trimestre de cette année, faire en sorte que chacun puisse toucher son APL, parce que c'est ça la bonne nouvelle, entre guillemets. Alors que les crédits n'étaient pas là, on prend une mesure qui est difficile pour certains, mais en même temps qui est possible, qui est acceptable".

Christophe Castaner a également évoqué une remise à plat "dès cet automne" des aides au logement. "Toutes les études montrent que notre système d'APL et souvent d'aide fiscale au logement font monter le prix des loyers".

Par ailleurs, le porte-parole a également répondu à l'ancien ministre du Budget Christian Eckert, qui a assuré ce week-end que le gouvernement Hollande n'avait "jamais" envisagé une baisse des aides au logement. Une version démentie par l'exécutif actuel." Il y a la lettre de cadrage qui a été envoyée par Manuel Valls au ministre du Logement et qui a été préparée par Monsieur Eckert qui prévoyait cela. Si Monsieur Eckert le souhaite, il pourra demander à ce que cette lettre soit publique".

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