Aux 24 Heures du Mans, François Hollande assure qu'il n'est pas en campagne

Le circuit sarthois n'avait pas connu de visite présidentielle depuis 1972 et la venue de Georges Pompidou. Le passage de François Hollande ce samedi aux 24 Heures du Mans a donc été remarqué.

En fin de matinée, le président a été accueilli par Pierre Fillon (frère de François), le président de l'Automobile club de l'Ouest (ACO), organisateur de la course, ainsi que par Jean Todt, président de la FIA. Les trois hommes, accompagnés des ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture, ont remonté les garages et fait un arrêt pédagogique aux stands.

La présence du président, annoncée par le speaker de la course, n'a pas déclenché l'enthousiasme de la foule... au contraire. Des sifflets ont retenti dans les tribunes.

Interrogé sur ses nombreux déplacements de ces dernières semaines, François Hollande a répondu que : "Ce n'est pas la saison. Il n'y a pas de campagne prévue. En revanche, qu'un président de la République vienne pour un événement comme les 24 Heures, c'est, je crois, une belle reconnaissance de cet événement mondial".

Il s'est ensuite essayé à une métaphore automobile pour évoquer les réformes du pays : "ce n'est pas moi qui doit accélérer. Mais quelquefois il faut faire attention car quand on accélère au mauvais moment, on peut sortir de la route donc il faut bien choisir sa vitesse."