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L'ancienne directrice du Media, Aude Lancelin, lance une web TV concurrente
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Déjà-vu

La journaliste inaugure "QG, le média libre", ce mardi soir. Elle souhaite directement concurrencer les thèmes de prédilection du "Média", dont elle était directrice de publication récemment avant d'être remplacée par Denis Robert.

C'est un soap opéra qui n'en fini pas. Alors qu'Aude Lancelin démissionnait de la présidence du Media fin avril dernier, on aurait pu penser que l'ancienne journaliste se repose un peu. Que neni ! Cette dernière lance ce soir sur Facebook et Youtube sa nouvelle webtélé, sobrement coiffée du sobriquet : "QG, le média libre".

Le nouveau venu dans le monde des médias se donne pour mission d'inspirer et accompagner le combat de ceux qui, depuis les lanceurs d’alerte jusqu’aux " gilets jaunes", aux militants pour le climat ou en faveur des droits fondamentaux, se retrouvent sans leviers face à des gouvernements occidentaux toujours plus répressifs, ou ne trouvent plus de relais suffisamment clairs et indépendants dans les médias traditionnels", selon Aude Lancelin. Y sont prévus des émissions de débat, des reportages, et des entretiens " avec des personnalités tenues en lisière des plateaux de télévision habituels. Une aventure ambitieuse quand on connait l'état de la presse française, et qui justifie pour l'instant une rédaction constituée d'un "petit noyau" de cinq personnes mais qui devrait s'élargir à l'approche de l'automne.

Un projet similaire à celui du Média, la webTV fondée par des proches de la France Insoumise en 2017. Rédaction dont elle avait quitté la présidence début avril, dénonçant Gérard Miller –un des cofondateurs- d'avoir fomenté un putsch. Il y a un peu plus d'un an, sa prédécesseuse, Sophia Chikirou, démissionnait pour rejoindre Jean-Luc Mélenchon à l'occasion des élections européennes, le tout sur fond de guerres intestines. Aujourd'hui, la tourmente continue pour le Media où on a récemment appris qu'un deuxième licenciement pour faute lourde était en cours, d'après Mediapart. Il s'agit de la présentatrice Virginie Cresci, une des premières fidèles du projet, convoquée aujourd'hui dans le cadre d'un entretien préalable. Les informations sont peu nombreuses, si ce n'est une attitude de "dénigrement" de la part de la journaliste. Contacté par Mediapart, Julien Théry, le président de la société de presse, précisait qu'"aucune décision définitive n’a encore été prise concernant Virginie Cresci. Il est évident que dans son cas comme dans les autres, le droit du travail et les procédures prévues seront scrupuleusement respectés". Sans qu'on connaisse officiellement aujourd'hui l'issue de la rencontre, on peut lire simplement sur la "bio" de Virginie Cresci sur Tweeter : " Journaliste / Au Combat".

Le Fiagro

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