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Attentats de Paris : les juges vont tenter de répondre aux questions des victimes
©Reuters

Terrorisme

Les six juges d'instruction du pôle antiterroriste répondront aux questions des 1000 parties civiles, les proches des victimes des attentats du 13 novembre. Les réunions se dérouleront sur trois jours dans la salle de l'Ecole militaire à Paris.

Six mois après les attentats de Paris, les familles des victimes pourront enfin avoir les réponses à leurs questions sur l'avancée de l'enquête en France et en Belgique, base arrière de la cellule djihadiste, et leurs objectifs. Une première rencontre qui s'annonce "frustrante", selon l'avocate Sylvie Topaloff. Pour cause, Salah Abdeslam, le seul membre des commandos parisiens encore en vie, s'est montré très silencieux lors de son premier interrogatoire par la justice française.

La sécurité du Bataclan, qui avait déjà fait l'objet de menaces, reste notamment une question qui fâche. On sait aussi que beaucoup de temps s'est écoulé entre le début de la prise d'otages au Bataclan et l'assaut de la police. "Il n'est pas question de faire le procès de l'Etat, mais d'essayer de comprendre", explique Me Daoud. Quant aux services de renseignement, dix-sept familles comptent déposer plainte contre l'Etat belge, coupable à leurs yeux de défaillance dans la surveillance des frères Abdeslam. Bien évidement, d'autres aimeraient connaitre le sort réservé à une dizaine d'inculpés détenus à l'étranger dans le cadre de l'enquête. Fin avril, la justice française a demandé à Bruxelles de lui remettre les quatre suspects incarcérés en Belgique, dont trois sont soupçonnés d'avoir aidé Salah Abdeslam dans sa fuite.

In fine, selon l'avocat, Me Philippe Stepniewski, "chacun viendra avec ses questions et il sera difficile de répondre aux attentes des centaines de parties civiles". Pour Gérard Chemla, représentant d'une cinquantaine de parties civiles, ces rencontres sont "avant tout symboliques" et n’ont pas pour objectif "de livrer des révélations fracassantes". L’intérêt est d’"avoir une vision synthétique" qui demandera beaucoup de patience.

Lu sur Le Parisien

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