Attentats de Paris : le chanteur des Eagles of Death Metal accuse la sécurité du Bataclan de complicité<!-- --> | Atlantico.fr
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Le groupe américain Eagles of Death Metal se produisait sur la scène du Bataclan le 13 novembre au soir.
Le groupe américain Eagles of Death Metal se produisait sur la scène du Bataclan le 13 novembre au soir.
©Capture écran

Suspicions

Selon Jesse Hughes, les terroristes se trouvaient déjà dans la salle avant que le concert ne commence, et certains agents de sécurité auraient même pu être des complices de l'attaque.

Près de quatre mois après les attentats Paris, le leader du groupe américain Eagles of Death Metal, qui se produisait sur la scène du Bataclan le 13 novembre au soir, a formulé des accusations particulièrement graves contre le service de sécurité de la salle de concert. 

Dans une interview accordée à la chaîne Fox Business, Jesse Hughes a estimé que certains des employés de la salle étaient informés de l'attentat avant que celui-ci ne soit perpétré. Selon lui, les terroristes se trouvaient déjà dans la salle avant que le concert ne commence, et certains agents de sécurité auraient même pu être des complices de l'attaque. 

"Quand je suis entré dans les coulisses, je suis passé devant un gars qui était censé faire la sécurité et il ne m'a même pas regardé. (...) Je suis directement allé voir le gestionnaire et je lui ai demandé qui était ce type. Je lui ai dit que je voulais qu'on place un autre gars à sa place mais on m'a seulement répondu que d'autres gardes n'étaient pas encore arrivés. Ce n'est qu'après que j'ai découvert qu'il y avait six gardes, ou peut-être plus même, qui n'étaient pas venus du tout. (...) Il semble assez évident qu'ils avaient une raison de ne pas se présenter !", déclare le chanteur. 

Selon la radio RTL qui a contacté les enquêteurs, ces derniers ne considèrent pas ce témoignage comme une piste sérieuse. Les vérifications ayant été faites dès le départ et rien d’anormal n’ayant été constaté, ces allégations ont selon eux peu de valeur, surtout quatre mois après les attentats. 

>>>> à lire aussi : Pourquoi le ministre de l'Intérieur ne semble-t-il pas s’être soucié des activités d'Abdelilah Ziyad, mentor entre autres d’un des kamikazes du Bataclan ?

Lu sur Le Figaro

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