Des excuses
Attentat en Tunisie : le Premier ministre a pointé du doigt la responsabilité de la police
Habib Essid a reconnu ce vendredi dans une interview à la BBC que la police avait été trop lente à intervenir lors de l'attentat sanglant de la semaine dernière qui a fait 38 victimes, dont 30 Britanniques.
"Le temps de la réaction, là est le problème", voici une déclaration choc. Le premier ministre tunisien Habib Essid a reconnu, ce vendredi 3 juillet à la BBC, que la police avait mis trop de temps à intervenir lors de l’attentat qui a coûté la vie à 38 touristes, dont 30 Britanniques le 25 juin dans la région de Sousse. C’est la première fois qu’un responsable tunisien avoue des défaillances sécuritaires dans ce qui représente l’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays.
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Selon lui, la police a été "bloquée partout", mais il n’a pas donné plus de précisions. Il a tenu à présenter ses excuses au nom de la Tunisie. "Nous sommes vraiment désolés pour ce qui s’est passé". Une semaine jour pour jour après qu’un étudiant de 23 ans a ouvert le feu sur des vacanciers sur une plage de l’hôtel Imperial Marhaba, une minute d esilence a été respectée au Royaume-Uni et en Tunise en hommage aux victimes
Plusieurs témoignages rapportent que le tueur a pu déambuler pendant au moins trente minutes, kalachnikov à la main, avant d’être finalement abattu par la police. L'Etat islamique revendait cet attentat. En mars dernier, après l’attentat du Bardo à Tunis, des défaillances sécuritaires avaient déjà été pointées du doigt. Pendant ce temps, l'enquête autour de la personnalité du terroriste avance. Huit personnes ont été interpellées et le réseau de Seifeddine Rezgui a été démantelé.
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