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Attentat de Trèbes : un délai de 10 minutes avant l’intervention du GIGN suscite des interrogations
©Capture

Zone d'ombre

D'après Le Parisien, 10 minutes se seraient écoulées entre l’appel d’Arnaud Beltrame et l’intervention du GIGN.

Un voile d'ombre autour de la chronologie d'un drame. Le 25 mars dernier, Radouane Lakdim tuait quatre personnes lors d'une série d'actes terroristes à Trèbes et à Carcassonne. Et l'assaut des forces de l'ordre au Super U de Trèbes pose question. D'après des informations du Parisien, les enregistrements des échanges entre les équipes d'intervention et le terroriste montrent qu'une période de dix minutes s'est écoulé entre le moment où le colonel Arnaud Beltrame a donné le signal de l'assaut et celui où il a eu lieu.

Radouane Lakdim pénètre à 10h39 dans le Super U, dans lequel il tue dès son entrée le chef boucher, Christian Medvès, et un client, Hervé Sosna, les forces de l’ordre bouclent le secteur vers 11 heures. A 11h28, Arnaud Beltrame prend la place d'un otage, laissant son portable allumé pour rester en contact avec l'extérieur.

A 14h16, il tente de désarmer le terroriste. Sur la bande, on entend confusément « Assaut assaut ! » puis trois coups de feu. Pourtant, selon Le Parisien, il y aaurait eu 10 minutes de battement avant l’intervention du GIGN, alors que le rapport d’intervention transmis à la justice ne mentionne aucun délai. Pour expliquer ce décalage, une source proche du dossier indique : "Il était nécessaire de localiser et évaluer les piéges avant de les neutraliser". De son côté, la direction générale de la gendarmerie refuse de commenter cette information. 

Lu sur le Parisien

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