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Attentat de Sousse : Seifeddine Rezgui était drogué au moment du massacre
©Capture écran

Captagon, la drogue des combattants de l'EI

Un témoin se souvient que Seifeddine Rezgui "riait quand il tirait. Quand il eut fini et qu'il avait tué tout le monde, il ne se souciait plus de rien, il n'a même pas essayé de courir. Il semblait heureux."

De nouvelles informations sur Seifeddine Rezgui, l'auteur de l'attentat de Sousse en Tunisie, ont été révélées. Selon le Daily Mail, l'étudiant qui a abattu 40 personnes dont 30 britanniques le 25 juin dernier dans une station balnéaire tunisienne, était sous l'emprise de la drogue. "Un stimulant, classé dans la catégorie A des drogues ou similaire, a été détecté par les médecins légistes durant l’autopsie" a indiqué le quotidien. Il  pourrait s'agir du Captagon, une amphétamine distribuée par l'Etat Islamique à ses combattants pour leur permettre de rester éveiller pendant des heures, se sentir invincible et oublier leurs valeurs morales ainsi que toutes formes de stress ou de peur.

Selon des témoins, le terroriste riait en tirant sur les touristes. L'un d'entre eux raconte ce dont il se souvient : "A un moment, il s’est arrêté, fusil sur le dos et a pris des photos des corps en rigolant." Un employé hôtelier raconte lui aussi que Seifeddine Rezgui "riait quand il tirait. Quand il eut fini et qu'il avait tué tout le monde, il ne se souciait plus de rien, il n'a même pas essayé de courir. Il semblait heureux." Autre élément important : les enquêteurs auraient retrouvé une bombe et un détonateur près de son corps. Etait-il "trop drogué pour appuyer dessus" s'est interrogé le Daily Mail.

Formé au maniement des armes en Libye

Selon le secrétaire d'État chargé de la sûreté nationale, Rafik Chelly, Seifeddine Rezgui était "allé en Libye de manière illégale" et avait été formé au maniement des armes "à Sabratha", a-t-il indiqué. Le secrétaire d'État a également précisé que Seifeddine Rezgui se trouvait en Libye au même moment et sur le même camp que les deux terroristes de l'attentat du Musée Bardo survenu à Tunis le 18 juin. "Ils se sont absentés (de Tunisie) à la même période. Et en principe, à Sabratha, il y a un seul camp qui entraîne les jeunes Tunisiens" a conclu Rafik Chelly. 

Lu sur France 24

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