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Attentat de Nice : les ratés de l'application SAIP
©Capture europe 1

Trop tard

L'application d'alerte des populations en cas d'attentat ne s'est déclenchée que trois heures après l'attaque terroriste sur la promenade des Anglais.

Avant le lancement de l'euro de football, le ministre de l'intérieur Manuel Valls avait mis à la disposition des citoyens l'application mobile SAIP (Système d'alerte et d'information des populations), afin d'avertir au plus vite les populations locales lors de la survenue d'un attentat et de délivrer les premières consignes de sécurité. Elle devait ainsi permettre de limiter les scènes de panique et d'organiser au mieux la protection des personnes.

La première notification de cette application s'est produite après l'attaque faisant 84 victimes qui a eu lieu jeudi soir à Nice, sur la Promenade des Anglais, lors des festivités du 14 juillet.

Mais l'application, indiquant une "intervention en cours des forces de l'ordre et de secours suite à un attentat" ne s'est déclenchée qu'à 1h34 d'après plusieurs témoignages sur twitter et celui d'un journaliste de 20 minutes … soit trois heures après l'attentat. L'attaque terroriste avait en effet débuté vers 22 h30.

L'application devait pourtant s'activer en seulement 15 minutes selon les autorités.

L'alerte, qui se manifeste par un écran rouge lorsque la personne géocalisée se trouve dans une zone à risque, a non seulement été déclenchée tardivement par le gouvernement, afin que la nature de l'acte commis jeudi soit définitivement établie, mais l'application a aussi pâtie, comme le craignait déjà certains spécialistes lors de son lancement, de la surcharge des réseaux.

Un des objectifs fixés à l'application lors de son lancement par les autorités était pourtant d'éviter la saturation du réseau téléphonique.

Lu sur 20 Minutes

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