Attentat de Charlie Hebdo : Stéphane Le Foll reconnaît "une faille" qu'il "va falloir colmater"

Bond de popularité de François Hollande

"Il y a eu un choc de la part des Français. Face à ce choc, il fallait en prendre la mesure et agir pour faire face. La crise n'a pas changé le président. Quand les sondages étaient bas, on disait qu'il fallait redresser le pays. Là ça ne change rien. Il faut gouverner quoiqu'il arrive, avec exigence. Il n'est pas indifférent à cela mais en même temps, il doit assumer d'être président dans les bons et les mauvais moments".

Le conseil des ministres de mercredi

"On va travailler sur les questions de sécurité. Il y a eu une faille et il va falloir la colmater. On va annoncer les mesures à appliquer dès maintenant. Le deuxième point, c'est aussi l'éducation, sur les valeurs qu'il faut redonner à l'école. Jeudi on se verra autour du président pour aborder des questions profondes. Comment par exemple on parle à ceux qui sont anti-Charlie Hebdo ? Comment leur redonner confiance en la République ? (...) Les mesures qui vont être prises vont coûter mais on va trouver les fonds pour les financer. On va procéder à des choix budgétaires". 

Soutien de Mélenchon, Duflot, Laurent à l'extrême gauche grecque

"Ils souhaitent un échec de ce qu'est la gauche qui gouverne. Ils considèrent qu'il y aura une alternative à la gauche traditionnelle mais ils se trompent car il n'y a pas d'alternative possible à gauche. Regardez les résultats des élections européennes. La gauche assume une responsabilité dans un moment difficile. On doit baisser les dépenses publiques sans toucher au modèle social et en redressant la compétitivité des entreprises. Jouer l'échec de la gauche qui gouverne n'est pas la bonne solution. Il faut que toute la gauche se rassemble autour du même objectif".