Attaque terroriste à Arras : Braun-Pivet veut que la loi immigration soit adoptée au Parlement «avant la fin de l'année»<!-- --> | Atlantico.fr
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La présidente de l’Assemblée a rappelé que le projet de loi prévoyait de «pouvoir éloigner» les «personnes qui ne sont pas intégrées, qui sont radicalisées, qui vouent une haine farouche à la République».
La présidente de l’Assemblée a rappelé que le projet de loi prévoyait de «pouvoir éloigner» les «personnes qui ne sont pas intégrées, qui sont radicalisées, qui vouent une haine farouche à la République».
©Joël SAGET / AFP

Réponse rapide

La présidente de l’Assemblée a rappelé que le projet de loi prévoyait de «pouvoir éloigner» les «personnes qui ne sont pas intégrées, qui sont radicalisées, qui vouent une haine farouche à la République».

Après l’attaque terroriste d’Arras vendredi, perpétrée par un étranger radicalisé, Yaël Braun-Pivet veut une réponse parlementaire rapide. La présidente de l’Assemblée nationale a dit ce lundi matin souhaiter «qu’on ne tergiverse pas» et «que l’on puisse voter» la loi immigration «le plus rapidement possible».

Invitée de l’émission Télématin sur France 2, elle propose ainsi d’avancer le calendrier d’examen du texte porté par Gérald Darmanin. «Je souhaite que ce texte soit examiné à l'Assemblée dès le mois de décembre, pour avoir un texte voté définitivement avant la fin de l'année», a-t-elle déclaré.

Yaël Braun-Pivet s’est montrée favorable à la proposition du ministre de l’Intérieur, avancée samedi, d’ «expulsion systématique de tout étranger (...) en effet considéré comme dangereux par les services de renseignement». La présidente de l’Assemblée a ainsi mis en cause «la protection quasi absolue réservée à certains étrangers sur notre territoire, (...) pour les personnes mariées des Françaises, qui sont parents d'enfants français, avec nous depuis extrêmement longtemps».

«Quand nous avons des personnes qui ne sont pas intégrées, qui sont radicalisées, qui vouent une haine farouche à la République, il faut pouvoir les éloigner, il faut faire sauter cette protection», a-t-elle assumé. «C'est l'objet de la loi présentée par le ministre de l'Intérieur», a-t-elle rappelé.

Le Figaro

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